L'histoire :
Sumiré et une amie, Chiharu, sont à la bibliothèque en train d’étudier. Au bout d’un moment, la jeune fille aperçoit des élèves du lycée M et ceux-ci ont des crosses car ils vont jouer au hockey après. Lorsque le regard de l’un d’eux croise le regard de Sumiré, celle-ci détourne immédiatement les yeux, troublée. Quelques jours plus tard, Chiharu arrive avec un album photo du lycée M pour découvrir le nom de celui qui intéresse Sumiré. Non seulement elles découvrent que le garçon s’appelle Daichi, mais elles apprennent en plus qu’il est très bon au hockey. Après les cours, Sumiré et son amie aperçoivent Daichi qui semble attendre quelqu’un sur un banc. Aussitôt, Chiharu insiste pour que Sumiré aborde le garçon mais celle-ci s’y refuse. Ne doutant de rien, Chiharu décide de prendre les choses en main : elle s’approche de Daichi et donne un coup de pied dans sa crosse de hockey. Malheureusement, Sumiré en a profité pour déguerpir et la jeune fille se retrouve plantée devant Daichi comme une idiote…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec un titre comme La mélancolie de Sumiré, on se doutait que ce manga n’allait pas être joyeux, d’autant plus qu’on a déjà pu voir le talent de l’auteur dans ce domaine avec le tragique mais sympathique C’était nous (également chez Soleil). On suit ici Sumiré, une jeune fille qui tombe amoureuse d’un garçon au premier regard sans rien savoir de lui. Peu à peu, elle va tenter d’en découvrir plus sur celui-ci et, tout en se montrant le plus souvent à lui, de trouver le courage de lui parler. Mais il n’est pas simple d’aborder celui qu’on aime, surtout lorsque ce dernier ne semble même pas vous avoir remarqué. Le ton est sensible et juste, les émotions sont parfaitement rendues et on ressent parfaitement la mélancolie de l’héroïne. Les dessins sont eux aussi de qualité : trait fin et soigné, découpage intéressant et dynamique, tramage travaillé et abondant, et personnages expressifs. Malgré le ton déprimant de l’histoire, la première page nous laisse espérer un happy end et la suite se fait terriblement attendre.