L'histoire :
Kasumi, Tim, Catherin et Ron sont attaqués par un monstre qui ressemble à un énorme poulpe. Blessée, Catherin a perdu connaissance et Ron la porte sur son dos pendant que tous s’enfuient. Ils arrivent à un passage qui débouche sur un pont et Kasumi se met à douter de la fiabilité de ce dernier. Cependant, Ron est arrivé par là et lui assure que le pont résistera à leur poids. A cause de ce temps d’hésitation, le monstre poulpe les rattrape et Ron décide de couvrir les autres pendant qu’ils traversent le pont avant d’y aller à son tour. A bout de force, Catherin parvient néanmoins à reprendre conscience et demande alors à Ron de la laisser car elle va bientôt mourir. Mais celui-ci refuse et, finalement, tous les quatre arrivent à se réfugier dans un petit cabanon. Ron a à peine barricadé la porte que le monstre saute sur le toit qui commence peu à peu à s’effondrer. Catherin est désespérée et, lorsque le monstre poulpe et ses congénères parviennent à démolir le cabanon, la jeune femme décide de se sacrifier : elle se plante une lame en pleine poitrine pour faire sortir le « démon » qui est en elle afin de se métamorphoser grâce au virus Medusa…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Entre des combats très intenses et de grosses révélations, le tout à un rythme effréné, l’auteur ne nous épargne pas une seule seconde. En effet, Kasumi finit par retrouver Alice, la première victime de Medusa, pendant que Marco se tient face à Zéus et ces deux rencontres nous en apprennent beaucoup sur l’histoire, sans oublier le flash-back de Kasumi portant sur sa sélection à la cryogénisation. De plus, les combats sont de plus en plus impressionnants et le design des monstres continue de varier, comme par exemple lors de la transformation de Catherin. On ressent parfaitement l’ambiance angoissante et la tension du récit, clairement empruntée à des jeux comme Resident Evil. Si on met de côté le découpage dont le classicisme casse un peu la tension, les graphismes sont plus que corrects et collent bien à l’histoire : les personnages sont travaillés et très expressifs, les décors soignés et l’encrage remplace presque complètement le tramage pour un rendu beaucoup plus percutant, ce qui accentue encore l’ambiance oppressante. Lorsqu’on referme ce volume, on ne désire qu’une seule chose : lire la suite !!