L'histoire :
Saki, une lycéenne japonaise, n’a pas un quotidien ordinaire. Son père a disparu depuis des années et c’est sa mère qui l’élève seule en lui parlant sans cesse de son roman préféré, le « Hoshin Engi ». Il s’agit d’un roman chinois dans lequel un jeune homme pêche une jeune fille dans la rivière. Saki, elle, fait preuve d’une force physique démesurée qu’elle ne s’explique pas. En revanche, elle sait que cela fait peur aux garçons et que, à cause de cela, elle n’a jamais pu connaître l’amour. Aujourd’hui, alors qu’elle porte beaucoup d’affaires sur les épaules, elle fait tomber un rouleau entouré d’une ficelle. Saki le défait et se retrouve subitement dans de l’eau ! Elle perd connaissance en attrapant un fil... et se réveille plus tard dans le monde de « Hoshin Engi » sans savoir comment retourner chez elle...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Keiko Sakano ne nous avait pas convaincu avec Pray for love, aussi on ne peut pas dire que l’on saute de joie en la voyant revenir sur le devant de la scène. La mangaka se base cette fois sur un roman chinois pour installer la légende d’une fille pêchée par un jeune homme amené à devenir un héros... Pour la subtilité de l’introduction, on repassera : Saki est plongée d’un coup dans l’univers du roman et enchaîne aussitôt les rencontres avec les personnages qui vont marquer son aventure. C’est très rythmé mais trop expéditif et, surtout, il n’y a pas encore de réelle intrigue qui commence. Les éléments d’une quête sont abordés en fin de volume mais rien ne décolle vraiment et les choses pourraient bien encore être modifiées par la suite. En outre, les personnages ont des caractères trop extrêmes pour être convaincants et intéressants, cela nous détache encore un peu plus du récit. Les dessins, eux, sont en revanche plus convaincants : beaucoup de charme et de dynamisme, un tramage soigné, une inspiration chinoise très plaisante... Au final, ce sont les graphismes qui sont le point fort mais le scénario manque pour le moment d’une réelle consistance.