L'histoire :
Après une séance d’entraînement au tir, Gotoh et Kujyo doivent se rendre à l’école Midoriyama dont la disparition de deux élèves - des filles de 12 ans - a été signalée. Apparemment, les deux demoiselles sont parties ensembles alors qu’elles n’étaient pas amies, et Kujyo est très étonnée par un tel comportement. Le lendemain, une des deux fillettes disparues est retrouve morte dans une tranchée près de l’école. Ce drame provoque l’effervescence au commissariat : non seulement, la police n’a pas pu sauver cette enfant, mais deux nouvelles filles de la même école ont également disparu depuis. Gotoh est quant à lui très inquiet pour Kujyo : les victimes ont le même âge que sa chef quand celle-ci a été séquestrée par un pervers, et elle doit faire équipe avec un ancien partenaire qui fût également son amant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Trois nouvelles affaires vont occuper le duo de choc : l’enlèvement de fillettes de 12 ans (ce qui va réveiller le traumatisme de Kujyo), le suicide d’une collègue dans les locaux de la police et, enfin, un tueur en série qui collectionne les auriculaires de ses victimes. Quelle que soit l’affaire considérée, Gotoh et Kujyo vont tomber sur des histoires sombres et glauques (snuff movies, drogue, viol...), nous montrant les facettes les plus malsaines de l’homme. Parallèlement à cela, leur relation se solidifie : la jeune femme accepte plus facilement d’être protégée par son assistant et ce dernier commence à fonctionner comme elle pour résoudre les enquêtes. Pour alléger le propos, quelques pointes d’humour sont disséminées de-ci de-là et les graphismes sont épurés (parfois même un peu trop). Si les défauts sont les mêmes que précédemment, le trait est tout de même agréable et offre de la sensibilité à l’intrigue. L’ensemble est donc plaisant mais un problème de taille nous choque à la lecture : malgré que la traductrice soit la même que pour le premier volume, les personnages ont changé de nom ! Ainsi Gotô est devenu Gotoh et Kujô est désormais appelée Kujyo, un problème de cohérence de traduction absolument honteux et qui montre à quel point l’éditeur fait ici peu de cas de son public ! Si on arrive à faire fi ce défaut, ce deuxième volume se montre somme toute prenant.