L'histoire :
Les écrans de surveillance des ascenseurs du Record Tower sont visibles par tous. Aussi, lorsque Yû y voit Aki en train d’embrasser Riko, le jeune homme se met dans tous ses états : il se rue à la sortie de l’ascenseur et, dès que les portes s’ouvrent, frappe celui qui lui a pris l’élue de son cœur. Les deux garçons se chamaillent et, finalement, Aki prend Riko par la main en l’entraînant dehors avant que tous deux ne montent dans un taxi. Riko est intimidée car elle n’en a jamais pris et les baisers de son petit ami la mettent encore plus mal à l’aise. Soudain, le téléphone d’Aki sonne et, après une conversation animée, le jeune homme descend du taxi en laissant à Riko suffisamment d’argent pour rentrer chez elle. Triste, la demoiselle va alors chanter dans un parc où elle rencontre Takagi : pendant que ce dernier lui propose de la recruter pour chanter, Aki rejoint Mari dans un restaurant...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pas convaincu par le volume précèdent, on redoutait que celui-ci ne confirme la mauvaise impression ressentie et c’est malheureusement ce qui arrive ici. Les personnages ont un comportement qui frôle avec l’exaspérant : Yû qui n’arrive pas à contenir ses coups de colère dus à la jalousie, Aki qui se torture inutilement les méninges, Riko et sa mièvrerie à toute épreuve, les parents de la demoiselle qui sont persuadés que personne ne peut mentir à leur fille pour abuser d’elle tant elle est quelconque... Quant à l’histoire, la mangaka utilise des procédés un peu trop gros pour être crédibles comme la rencontre entre Takagi et Riko au moment où Mari raconte la sienne, ou bien encore des personnages qui se croisent « comme par hasard » pile poil au bon moment. Cependant, on apprécie l’effort de mise en scène, notamment lors de la scène de l’appel de Riko à Aki vue du point de vue de chacun. Hélas, cela ne suffit à nous captiver pour autant. Les graphismes sont en revanche toujours de bonne qualité, le trait fin offrant des dessins tout à fait agréables, mais on regrette que l’édition ne leur rende pas honneur car l’encre bave à plusieurs endroits. Bref, un deuxième volet qui ne séduit pas plus que le premier : dommage.