L'histoire :
Riko et Aki prennent un verre ensemble au restaurant. Persuadé que la demoiselle veut le quitter, Aki lui conseille de bien y réfléchir à deux fois : il est autonome, ne rechigne pas au ménage et a un salaire mirobolant. Riko n’apprécie pas ces propos qu’elle juge tout à fait déplacés et rassure le garçon : elle n’a jamais voulu rompre avec lui. En fait, son premier CD vient de sortir dans les bacs et Takagi lui a offert une guitare personnalisée en récompense. Elle espérait qu’Aki se réjouisse pour elle mais, à voir la tête du jeune homme, il est clair que ce n’est pas le cas. Riko avoue ne pas y connaître grand-chose en amour car Aki est son premier petit ami, mais elle se rend tout de même compte qu’il n’est pas normal qu’aucun d’eux n’arrive à être heureux pour l’autre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Amour et musique continuent de poser beaucoup de soucis à Riko. Sur les deux-tiers du volume, la demoiselle se dispute avec Aki car elle n’arrive pas à communiquer avec lui et ils ne semblent pas heureux ensemble : bien qu’ils n’en soient pas encore à la rupture, les tourtereaux s’éloignent de plus en plus et les tentatives de réconciliation sont assez ténues. Globalement, leur relation n’avance pas vraiment et ils passent énormément de temps à pleurnicher, mais au moins il y a des efforts des deux côtés. Du coup, cela marque tout de même une évolution et on ne s’ennuie pas complètement. Le dernier tiers est consacrée à la musique car le groupe Mush&Co. doit passer à la télé : entre trac, jalousie et rivaux, les ennuis sont là-aussi assez nombreux. Le coup du groupe de garçons dont le leader prend Riko en grippe n’est absolument pas subtil dans son introduction mais cela donne un peu de nervosité au récit. De plus, tout au long du volume, on voit Terada rongée par la jalousie et prête à tout pour approcher ses idoles : le travail pour la rendre antipathique est certes efficace, mais la crédibilité de son comportement n’est pas au rendez-vous. Le scénario est donc toujours très moyen. Par contre, les graphismes font preuve d’un certain soin et on apprécie les croquis en bonus de fin de volume. Des efforts donc, mais le tout n’est pas encore concluant.