L'histoire :
Takagi n’était encore qu’un petit enfant quand il entendit une chanson de Leon Russell qui lui donna envie de faire de la musique. Très vite, il fit preuve d’un talent certain pour le piano. Il se mit alors à chercher à constituer un groupe mais ce ne fut qu’à l’université qu’il trouva les membres adéquats. Ensemble, les jeunes gens se firent remarquer par une grande compagnie de disques. Malheureusement, le succès ne fut pas au rendez-vous. Takagi et ses amis refusèrent de copier les titres qui cartonnaient et furent alors virés. Ils cherchèrent ensuite un autre label, en vain. Leur obstination et leur égo allaient causer leur perte...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est la première partie de ce tome qui est vraiment intéressante ici car elle lève le voile sur le passé de Takagi. Son parcours ressemble à celui des autres personnages mais les déconvenues qu’il a subies en ont fait un homme désabusé et impitoyable. Grâce à ce flashback, on cerne beaucoup mieux le personnage et on se prend même à le trouver finalement assez sympathique et paternaliste. Malheureusement, le reste du volume ne suit pas et surfe sur les sujets habituels : les amis de Riko ne sont pas à la hauteur, les ragots vont bon train sur les réseaux sociaux, la relation d’Aki et Riko doit être cachée... Rien de nouveau, mais surtout rien qui n’avance : c’est cette inertie de l’histoire, alors que la fin approche, qui pose souci. On a l’impression que l’auteur ne sait plus quoi faire pour relancer son intrigue et, forcément, on s’ennuie. En plus, on remarque plusieurs fautes d’orthographe, ce qui n’arrange rien. En clair, il y a encore des fausses notes !