L'histoire :
Après avoir pris son “repas” dans son bureau, Kyôhei vient demander son sang à Kaya. La jeune femme lui fait remarquer que ce n’est pas utile mais l’homme insiste car cela fait partie de ses fonctions. Kaya finit par céder et le prélèvement d’une goutte de sang lui fait une fois de plus tourner la tête. Après cela, Kyôhei s’en va, laissant une fois de plus sa secrétaire toute seule : celle-ci se met alors à penser à la situation qu’elle vit et cela la rend triste de ne pouvoir contenter son patron. Cependant, elle refuse de penser qu’elle est jalouse des autres femmes et tente de se remettre au travail. C’est alors qu’elle remarque un mouchoir tâché de sang : à peine l’a-t-elle ramassé qu’une collègue vient la prévenir que la présentation des produits va commencer. Kaya met alors le mouchoir dans sa poche pour s’en occuper un peu plus tard. Les deux jeunes femmes se tiennent à l’entrée du bâtiment pour accueillir les invités et c’est à ce moment qu’arrive Mme Tohma, la femme du président. Cette dernière a enroulé un foulard autour de sa tête car elle est sensible au soleil et a également un employé qui l’abrite sous un parapluie. Seulement, un coup de vent balaie le parapluie et Mme Tohma se sent aussitôt très mal. Kaya fonce immédiatement vers elle et, quand Mme Tohma tend la main vers la poche contenant le mouchoir, Kaya réalise qu’il s’agit d’un vampire. Et cela n’est pas la seule découverte qu’elle va faire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le premier volume ne s’était pas montré convaincant, celui-ci n’est guère mieux : Kaya souffre de voir Kyôhei coucher avec autant de femmes qu’il n’aime pas et, une fois qu’elle a compris la nature de ses sentiments, cela devient encore plus difficile de résister à son séduisant vampire de patron. Non seulement ce n’est une surprise pour personne de constater qu’elle est amoureuse (et que cela est réciproque), mais les dialogues rajoutent une couche de mièvrerie dispensable qui ne fait que donner une image navrante du métier de secrétaire. De plus, l’attitude peu farouche de Kaya quand son patron veut lui prendre son sang (ce qui, par ailleurs, est une métaphore peu subtile des préliminaires) est franchement agaçante, la naïveté de la jeune femme ne faisant que la rendre plus stupide. Cependant, il faut au moins reconnaître que l’intrigue avance car la relation entre Kaya et Kyôhei fait de grands pas en avant, tout comme leurs liens professionnels. Pour ce qui est des graphismes, il n’y a pas vraiment de changement : le trait est fin mais l’ensemble semble dater, les personnages ont des silhouettes mal dimensionnées, et le tramage n’est franchement pas gracieux. Un deuxième volume qui confirme donc la pauvreté scénaristique de la série.