L'histoire :
Dans le monde de l’obscurité, Kengo se retrouve face à un adolescent, un certain Shiki, qui se met aussitôt à l’attaquer. Kengo arrive à esquiver les boules d’obscurité que lui lance son ennemi mais, hélas, ne parvient pas à protéger en même temps le double d’Aya qui assiste à la scène. Shiki, qui s’amuse de la situation, déclare alors qu’il ne va pas blesser la demoiselle car il est plus drôle de tuer Kengo sous ses yeux avant de s’occuper d’elle. Au même moment dans le monde de la lumière, Akira et ses amis voient le corps inerte de Kengo et s’inquiètent pour leur ami. Kurogane l’enveloppe d’une protection de doppelgänger mais cela n’est utile qu’à court terme. La situation semble critique mais, à la surprise générale, Kou décide de se rendre à son tour dans le monde de l’obscurité...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien qu’étant un personnage secondaire, Kengo occupe le devant de la scène tout au long du volume, d’abord dans l’action puis pour des révélations. Sur les deux tiers du volume, c’est donc l’action qui domine avec Kengo qui affronte Shiki, et Kou qui vient se mêler à la partie. Le jeune homme va devoir redoubler d’effort pour sauver sa peau mais, pour une fois, il ne va pas être un boulet et va faire preuve d’un grand pouvoir. Il y a certes du rythme mais le combat dure malheureusement trop longtemps, ce qui le rend finalement ennuyeux. De plus, les graphismes ne représentent pas les coups portés de manière très fluide et lisible, ce qui accentue le mauvais rendu et atténue la puissance des frappes. Quant aux capacités de Kengo, les découvertes que l’on fait sont mal amenées : le coup du « je t’ai fait oublier que t’as un pouvoir car c’est trop dangereux » n’est vraiment pas crédible et ne fait que rendre le tout assez pitoyable. Le récit n’est donc toujours pas convaincant et, si on ajoute à cela des fautes d’orthographe et une traduction qui laisse parfois à désirer, on ne peut que constater encore une fois le faible niveau de la série.