L'histoire :
Takuma et Mayu sont seuls dans la chambre du jeune homme qui se montre insistant auprès de la demoiselle pour qu’elle lui perce les oreilles. Dans un premier temps, celle-ci refuse de lui faire mal mais, au bout d’un moment, elle finit par céder. Puis, Mayu lui lèche une goutte de sang de son oreille avant de se mettre à pleurer. En voyant ces larmes, Takuma réalise une fois de plus que la jeune fille pleure à cause de lui. C’est pour cela qu’il décide, sans le lui dire, de s’éloigner de Mayu pour ne plus avoir à la faire souffrir. Le lendemain, le garçon annonce à ses parents qu’il veut intégrer le collège Shidô, un internat. Sa mère est désemparée en apprenant cela et se persuade que le garçon a décidé d’y aller avec Mayu. Elle va donc voir cette dernière pour lui demander de ne pas emmener Takuma avec elle. Mayu n’étant pas au courant de cela, la demoiselle est sous le choc. Le jour de la rentrée au collège Shidô, Takuma ne manque pas de se faire remarquer avec sa boucle d’oreilles et ses cheveux teints. Cependant, quelqu’un d’autre va lui voler la vedette : Mayu s’est inscrit dans le même collège que lui…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Secret sweetheart, on retrouve Kotomi Aoki pour une nouvelle histoire d’amour impossible. Cette fois, on découvre deux enfants qui s’aiment mais, le garçon étant atteint d’une maladie cardiaque incurrable, ce dernier décide de prendre de la distance pour ne pas blesser la demoiselle. L’intrigue de base semblait donc prometteuse, en mélangeant romantisme et drame, mais le résultat en est bien éloigné. A la place, on a le droit à des évènements prévisibles et des situations grotesques qui s’enchaînent de façons bien maladroites, le summum étant le coup du gage attribué à Mayu parce qu’elle est la meilleure élève, qui l’oblige à devoir embrasser un autre garçon... A la place d’un drame profond sur deux adolescents qui s’aiment et vivent leurs derniers temps ensemble, on nous sert donc de fausses péripéties amoureuses de bas étage et sans aucune originalité. On déplorera également l’irresponsabilité des enfants qui se percent eux-mêmes les oreilles sans que cela ne choque les parents, alors que c’est une attitude dangereuse. Les réactions des personnages manquent dans l’ensemble de crédibilité et on a donc du mal à s’attacher à eux. Par ailleurs, on reconnaît facilement les traits de l’auteur, les dessins étant sensiblement les mêmes que dans sa précédente série. En résumé, l’auteur passe à côté de son sujet et nous livre une histoire pathétique.