L'histoire :
Les étudiants de l’internat ont tiré le roi à la courte paille et l’heureux élu est Kô. Celui-ci décide d’organiser un tirage au sort entre les élèves et de leur donner des gages. C’est ainsi que Ritsu doit embrasser une jeune fille particulièrement moche : heureusement, il arrive à négocier un simple bisou sur la main. Puis, c’est au tour de Mayu et Takuma d’être choisis. Ces derniers doivent se rendre au bâtiment d’à côté pour faire des planches autocollantes au photomaton comme s’ils étaient amoureux. Une fois leur gage effectué et avant de ramener les preuves à Kô, Mayu demande à Takuma s’ils peuvent refaire un tirage qu’elle pourra garder pour elle mais le jeune homme refuse et s’en va. Mayu tente de lui courir après mais tombe dans la neige, et Takuma fait alors demi-tour pour l’aider à se relever et à remettre une de ses bottes. C’en est trop pour Mayu qui renverse alors Takuma en arrière et se met à l’embrasser...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le bond dans le futur entamé précédemment aurait pu faire évoluer l’intrigue mais, hélas, ce n’est pas le cas. Les personnages continuent de jouer au jeu du chat et de la souris (à chaque fois, Takuma laisse entendre qu’il aime Mayu avant de se rétracter), et la stupidité des gages reflète celle des personnages (Mayu tente de faire un cambriolage en mini-jupe et petites chaussures à talons !). En revanche, on apprécie que l’auteur mette en scène la dure réalité de la vie avec une triste constatation : les filles peuvent péter ! Dans le dernier tiers du volume, le Cross-over avec My secret sweetheart a enfin lieu mais cela déstabilisera un petit peu ceux qui n’ont pas lu le titre précité car la narration devient un peu trop rapide (et, pour l’instant, seuls les fans seront contents car cela ne sert pas encore à grand-chose). Graphiquement, à part quelques pages un peu surchargées et des personnages arborant peut-être trop souvent des têtes à tendance SD, l’ensemble reste très correct. Au final, ce sixième volume ne change pas vraiment la donne et l’intrigue continue de piétiner.