L'histoire :
Dans les couloirs de Tanatos, Tonerico rencontre un inconnu qui refuse de lui dévoiler son identité. Ce dernier tente d’amadouer le « number » en lui parlant de son regard triste et en lui faisant miroiter la possibilité de le sortir de l’organisation. Cependant, Tonerico ne se laisse pas avoir par ces paroles : il sent l’odeur du sang des autres « numbers » sur l’inconnu et en déduit immédiatement qu’il s’agit de l’assassin qui sévit dans la guilde. Aussitôt, un combat éclate entre les deux jeunes gens mais l’inconnu se montre rapidement d’un meilleur niveau : il esquive sans peine les attaques du n°5. Soudain, Ageha arrive et celui-ci n’est pas surpris le moins du monde par la présence de l’assassin : pire, les deux jeunes gens semblent se connaître...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme on pouvait le craindre, ce troisième volume s’avère aussi peu intéressant que ses deux prédécesseurs et se contente d’enchaîner les affrontements avant de nous livrer deux petites révélations non-spectaculaires. Effectivement, la première moitié se concentre sur le duel entre Tonerico et un assassin, combat qui traîne en longueur en plus de se ne pas avoir d’issue digne de ce nom : bref, un rendu ennuyeux. Puis, en proposant aux autres « numbers » de laisser son trône à celui qui remplira une certaine mission pour lui, Tekirai (le n°1 donc) se fait dès lors attaquer par les « numbers » qui veulent prendre sa place : non seulement chercher là une quelconque logique serait une perte de temps, mais en plus la présentation des pouvoirs des « numbers » n’est pas passionnante. Après ces conflits internes qui sont plus consternants qu’autre chose, l’histoire nous dévoile l’identité des « abeilles » (les tueurs de « numbers ») et Mizuto dévoile sa vraie personnalité : d’un côté on a un groupe de revanchards dont le but nous échappe et, de l’autre, il n’y a pas de surprise car il était évident que Mizuto n’était pas aussi neuneu qu’il le laissait croire. Graphiquement, le résultat n’est pas aussi catastrophique que pour le scénario mais le rendu n’est pas brillant pour autant : les scènes d’action manquent encore de lisibilité et les proportions des silhouettes des personnages varient d’une case à l’autre. Trois-quarts d’action peu lisible et inutile, un quart de révélations fades : voici la recette d’un volume raté.