L'histoire :
Sarara est une jeune collégienne dynamique et une fan inconditionnelle du beau Koga, idole à la mode dans les domaines du chant, de la danse et du théâtre. Tous les matins, avant de partir à l’école, elle fait des exercices d’étirements avec sa mère. Un jour, en apportant le déjeuner à son charpentier de père, elle lui demande de l’argent pour s’acheter le dernier album de son idole et son père accepte à la condition qu’elle lui apporte en faisant des pas de danse. La jeune fille s’exécute mais ne peut y arriver à cause de l’intervention de son ami d’enfance, Yohei, qui lui crie qu’on voie sa culotte. Déçue et fâchée contre Yohei, Sarara repart à l’école. Ce qu’elle ne sait pas, c’est que Koga, qui passait par hasard dans le quartier, l’a aperçue… Une semaine plus tard, c’est le choc pour la jeune fille : Koga quitte le monde du show-biz pour se consacrer au ballet et il a décidé que Sarara serait sa partenaire. Heureusement pour elle, ses échauffements quotidiens sont en fait des mouvements de ballet, ce qui fait qu’elle possède donc déjà les bases pour la danse classique. Bien que trouvant ça ringard, Yohei va également s’y mettre pour battre Koga et devenir meilleur que lui….
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voici le premier volume de la courte série Passion Ballet. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce shojo n’est pas le plus convaincant du genre. Les traits, sans être grossiers, ne sont pas vraiment soignés et on a l’impression de lire un manga au graphisme datant d’une vingtaine d’années tant les visages des personnages reflètent l’archétype même de ce genre de série, avec en prime des décors puissance zéro. Quant à l’histoire, c’est surtout la danse qui est mise en avant, reléguant le trio amoureux au second plan. Les personnages principaux ne sont pas du tout charismatiques : Sarara est incroyablement nunuche (elle ne sait même pas qu’elle fait de la danse classique tous les matins), Koga est beau mais n’a pas une personnalité affirmée (voire aucune personnalité du tout) et Yohei n’exprime que très peu sa jalousie. Vous l’aurez compris, Passion Ballet n’est pas un manga à mettre entre toutes les mains. Les passionnés de danse sauront peut-être s’y plaire et s’y retrouver, les autres pourront passer leur chemin sans remord.