L'histoire :
Tous les jours, Sarara s’entraîne durement afin de devenir ballerine. Elle croit vivre un rêve lorsque sa prestation avec Koga est acclamée. C’est alors qu’une jeune fille prétentieuse, Mika, fait son apparition. Celle-ci revendique son droit de danser avec Koga car elle possède, en plus d’une excellente technique, une qualité que n’aura jamais Sarara : l’allure. Les deux demoiselles se disputent et finissent par se lancer par un défi : celle qui gagnera le concours de ballet classique junior dans un mois aura le droit de danser avec Koga. La pression est énorme pour la pauvre Sarara, complexée par les talents et la beauté de Mika, et elle n’arrive plus à répéter ses chorégraphies correctement. Koga, lui propose alors d’aller assister ensemble à un ballet français intitulé Giselle. Il s’agit d’une jeune villageoise qui tombe amoureuse d’un homme de bonne famille et qui plonge dans la folie avant de se donner la mort lorsqu’elle apprend qu’il est déjà fiancé. La ballerine principale a tout d’abord l’air très banale, et la chorégraphie plutôt simple, mais les sentiments sont si bien retranscris que Sasara en pleure. Bouleversée et émerveillée par ce qu’elle a vu, elle reprend alors confiance en elle et se prépare enfin correctement pour le concours.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’histoire de ce deuxième tome de Passion Balllet ne s’étale en fait que sur la moitié du volume, puisque l’autre moitié est composée de deux histoires bonus. L’une reprend la jeunesse de Mika, lorsqu’elle est devenue fan de Koga, et l’autre est une histoire inédite sans rapport avec la série. Le peu de la trame principale qui nous est ici servi ne relève donc pas vraiment l’attrait de cette série au scénario plutôt pauvre et cousu de fil blanc. Néanmoins, la fin du chapitre nous laisse sur un rebondissement plutôt inattendu et nous laisse entrevoir comment se terminera l’histoire. Graphiquement, les choses n’ont guère évolué par rapport au volume précédent et les dessins sont toujours aussi pauvres en décors. Le design général de la série n’est pas très travaillé et fait toujours penser à l’archétype des shôjos de moyenne extraction d’il y a une vingtaine d’années, genre heureusement peu répandu en France. On attend de voir le troisième et dernier volume de cette courte série pour savoir si l’auteur arrivera finalement à nous surprendre. Dans tout les cas, Passion Ballet reste plutôt réservé aux jeunes filles peu regardantes côtés scénario et dessin.