L'histoire :
Kei souffre d’une maladie rare dont il est le seul cas recensé : la stagnation. Lorsqu’il fait une de ses crises, son organisme tombe provisoirement en léthargie pour une durée indéterminée. Alors qu’il était encore au collège, une attaque l’a laissé dans un coma qui a duré 3 ans et il vient donc seulement d’entrer au lycée à l’âge de 18 ans. Un soir, il voit un ovni descendre du ciel et déposer une jeune femme au-dessus du lac près de chez lui. Le lendemain à son arrivée en cours, il n’ose pas en parler à ses camarades de peur d’être pris pour un fou. Soudain, un de ses amis leur annonce que le professeur de Japonais vient juste d’être remplacé par une très jolie jeune femme, qui se présente alors comme étant Mizuho Kazami. En fin de journée, Kei, rentré chez lui, aperçoit Mizuho qui emménage juste à côté de chez lui ! Alors qu’il l’aide à monter ses cartons, il se rend compte que c’est elle qu’il a aperçu au lac le soir précédent et, pris de panique, veut s’enfuir. Son professeur, voulant lui expliquer la situation, le téléporte alors à bord de son vaisseau spatial mais Kei enchaîne les gaffes et le vaisseau décolle. Un dysfonctionnement les téléporte alors à nouveau tout les deux dans la baignoire de la maison de Kei, où son oncle et sa tante les surprennent…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le manga Please Teacher est l’adaptation papier en deux volumes de la série éponyme (Onegaï Teacher en VO). Si l’histoire reprend le thème éculé de la romance entre un professeur et son élève, l’originalité de cette série est d’y ajouter le fait que ledit professeur est un extraterrestre venu afin d’observer l’évolution de la planète. Néanmoins, le côté science-fiction est rapidement écarté et l’histoire se concentre plutôt sur les relations entre les personnages et le triangle amoureux crée par cette situation. A quelques éléments près (deux ou trois téléportations), on repart donc très vite dans le trop classique et la pointe d’originalité est donc rapidement perdue. Le dessin, quant à lui, est correct sans être extraordinaire, avec des décors minimalistes et une mise en scène très classique. Même si le manga n’est pas tout à fait fidèle à la version animée, ce n’est pourtant pas la pire des adaptations qu’il nous a été donné de lire en France (on se souviendra notamment de Cowboy Bebop et Cowboy Bebop Shooting Star chez Pika). Au final, voilà une série plutôt à réserver aux fans inconditionnels de l’anime, ou aux personnes peu exigeantes.