L'histoire :
- Yuta est alité seul chez lui à cause de la grippe. Pour le soigner, Lucia est allée à la pharmacie tenue par l’un de ses démons et lui demande de concocter un remède, tandis que Libiance farfouille dans toutes les préparations. Kasukabe arrive à son tour et elle aussi demande un médicament pour Yuta. Pendant ce temps, Libiance s’éclipse et se rend chez le jeune homme. Comme elle ne sait pas quels médicaments elle a volés, elle mélange tout dans un verre et le lui fait boire de force, mais les différents effets vont créer de nombreux quiproquos...
- Belzée se morfond car elle n’a toujours pas réussi à se venger de Lucia. Malgré sa beauté et sa richesse, elle n’arrive pas non plus à lui voler Yuta. Voyant leur maîtresse en peine, ses dévouées servantes démoniaques décident de s’en prendre à Lucia le lendemain au lycée...
- ...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
SI les débuts de la série - légers, avec un scénario un peu amusant qui n’est qu’une excuse pour dénuder les jeunes filles et qui ne se prend pas la tête - arrivaient encore à se montrer plaisants, il faut bien avouer que la formule s’est essoufflée très rapidement. Certes, il y a toujours un quota non négligeable de jeunes filles très dénudées, mais les scénarii imaginés par l’auteur à chaque chapitre font montre d’un manque d’inspiration affligeant, sans compter qu’en toile de fond le fil rouge de l’histoire évolue à peine. Qui plus est, les chapitres sont pratiquement tous indépendants, ce qui renforce encore l’impression qu’il n’y a aucun vrai scénario derrière. Comme tout bon manga harem qui se respecte, il y a de plus en plus de demoiselles qui gravitent (et se déshabillent) autour du héros, mais là encore les nouvelles protagonistes sont amenées dans l’histoire trop rapidement, et aussi rapidement sont-elles mises de côté. Le seul point positif qu’il reste à la série pour les amateurs est donc le fan-service très, très, présent, et surtout qui ne fait pas semblant ! Les vêtements fondent ou s’arrachent en effet toujours en premier lieu à chaque scène d’action, et Koui Seo n’hésite pas à montrer les tétons de ses héroïnes, ce qui n’est somme toute pas si courant même dans ce genre de titres où le fan-service est un peu plus subtil, un peu plus réservé. Malheureusement, le reste des graphismes pêche régulièrement, avec des personnages un peu trop longilignes pour un rendu souvent perturbant (à tel point qu’on se demande parfois si ce n’est pas l’impression qui a déformé les planches). On dénote en plus des défauts d’édition, comme quelques textes à moitié en dehors des bulles par exemple. En résumé, si le titre garde ses qualités d’un point de vue purement sexy, le reste a perdu le peu d’intérêt qu’on pouvait lui accorder auparavant. Dommage quand on voit qu’avec des thèmes beaucoup plus banals, le mangaka a su dans d’autres séries se montrer plus inspiré.