L'histoire :
Avant d’être accueilli au Gecchôkan, Makoto vivait dans la honte car il ne pouvait assumer d’être un vampire. Un jour, un professeur prévint sa classe de faire attention car un détraqué rôdait dans le coin. En fait, l’école primaire et l’élevage avaient eu des problèmes et Makoto était mal à l’aise en entendant cela. En effet, il mangeait juste ce qu’il lui fallait pour sa taille et n’avait encore jamais tué de personne, mais l’idée qu’il doive le faire lorsqu’il sera adulte le rongeait. Après les cours, Makoto retournait à l’église où sa mère l’avait abandonné et, comme presque tous les soirs, le prêtre venait lui dire des choses cruelles. Un jour, Makoto se mit à observer les lapins de l’école et était sur le point d’en manger un quand un de ses amis le rejoint. Là, il ne put se contrôler et plongea ensuite dans un profond désespoir qui lui donna envie de mourir. Pourtant, cela le mit sur la route d’Ageha et c’est grâce à cela qu’il put venir vivre au Gecchôkan...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume ne nous avait pas fait bonne impression mais, heureusement, celui-ci relève le niveau. On n’atteint certes pas encore le niveau d’une histoire palpitante mais la narration s’est améliorée et le récit ne s’éparpille pas. Ici, hormis le dernier chapitre qui est plutôt une histoire bonus dans laquelle on découvre comment Kiyoi a rencontré Masakazu, l’intrigue s’articule autour de Makoto. On découvre d’abord le passé de celui-ci et sa rencontre avec ses semblables, avant d’apprendre qu’un autre vampire en a après lui et qu’un étrange jeune homme lui tourne autour. En ce qui concerne le vampire, on devine sans peine de quoi il retourne mais le scénario est déjà un peu plus intéressant car le personnage de Makoto est finalement assez bien présenté et celui-ci devient moins désagréable. Pour ce qui est de l’humain, il faudra attendre la suite pour en savoir plus : là aussi, on devine aisément de qui il s’agit car la subtilité n’est pas de mise mais cela force Makoto à réfléchir et ce passage se montre donc utile. Graphiquement, les silhouettes laissent toujours à désirer mais le rendu reste correct de par une mise en scène dynamique, des personnages expressifs et un tramage varié. Au final, ce second volume est plus prenant que son prédécesseur et on se prend à espérer une suite qui continue sur la même lancée.