L'histoire :
Architecte de 26 ans, Saya a fréquenté un collègue marié pendant deux ans avant que celui-ci ne la quitte. Saya a été particulièrement touchée par cette rupture et, pour tourner la page, a décidé d’emménager seule dans un appartement où elle pourra avoir son propre coin de paradis. La jeune femme profite d’une offre faite aux employés de son entreprise afin de s’acheter un petit studio dans un immeuble en construction. Le jour de son emménagement, elle réalise qu’il y a un énorme salon au rez-de-chaussée de l’immeuble. Sur un des canapés se trouve un beau jeune homme. Ce dernier, qui explique être le propriétaire du terrain où se situe l’immeuble, se montre rapidement désagréable en se moquant du célibat de Saya et en faisant preuve de vanité. Saya se fâche et se dépêche d’aller s’enfermer dans son appartement. Elle ignore que l’homme est en fait un collègue et à quel point il la regarde...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On ne compte plus les séries d’Aya Oda à nous être parvenues en France. Dans la lignée d’A voue que tu m’aimes, cette nouvelle histoire nous propose de suivre une héroïne adulte, déjà dans le monde du travail : après une douloureuse séparation avec un collègue, Saya s’est achetée un studio afin d’avoir son propre coin de paradis et ne compte pas retomber amoureuse de sitôt. Seulement le propriétaire terrien de son immeuble se montre très envahissant et a un mauvais caractère, mais il sait aussi se montrer tendre et prévenant. Certes, le synopsis ne semble pas transcendant et on se doute déjà de ce que réserve la suite, mais on parvient toutefois à apprécier la lecture car les choses prennent le temps de bouger et les personnages possèdent une part de solitude qui les rend attachants : Saya préfère renoncer à l’amour plutôt que de souffrir, Aoi a connu une situation familiale très froide... De plus, les nombreux problèmes au travail, aussi bien à cause de collègues peu compétents que de ragots et de jalousie, apportent une touche de maturité qui complexifie un peu plus la situation tout en lui conférant un peu plus de profondeur. Pour ce qui est des graphismes, on reconnaît le style de l’auteur et la qualité est une fois de plus au rendez-vous. Bref, ce premier volume nous convainc assez et donne envie d’en lire un peu plus.
