L'histoire :
Etudiant à l’université, Jun est assez taciturne et fuit le contact avec les autres. Ses camarades le trouvent lugubre et la rumeur selon laquelle le garçon était hikikomori n’arrange rien. En dehors des cours, Jun travaille dans une librairie dont le gérant, guère plus âgé que lui, lui laisse les basses besognes et drague les jolies et jeunes caissières. Un jour, Jun est dans la réserve et remarque un carton qui ne fait pas partie de la livraison. A l’intérieur se trouve le numéro 1 d’un magazine permettant de collectionner des morceaux de poupées pour en confectionner une. En le feuilletant, Jun tombe sur un texte qui demande au lecteur s’il veut tourner ou non la page, ce qui provoque une sensation de déjà-vu chez Jun. De retour chez lui, Jun a la surprise de constater qu’il a reçu le n°2 du magazine alors qu’il ne s’est pas abonné. Et il n’est pas au bout de ses surprises car celui qu’il était au collège va le contacter par mail...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La fin de la première saison de Rozen Maiden nous avait laissés sur notre faim, aussi fonde-t-on beaucoup d’espoir sur celle-ci pour aller jusqu’au bout des choses. On reprend l’histoire des années après l’intrigue de la saison 1 : Jun n’est plus collégien hikikomori (on remarquera que la traduction laisse à désirer en parlant des fois de collège et des fois de lycée...) et le jeune homme se rend désormais à l’université en plus d’avoir un petit travail dans une librairie. Malgré quelques rappels sur ce que sont les Rozen Maiden et des allusions à l’histoire précédente (dont Jun ne semble bizarrement pas se souvenir), les néophytes risquent d’être un peu déstabilisés. Pour les autres, on retrouve les éléments essentiels, les poupées Rozen Maiden se livrant à une lutte mortelle et Jun étant toujours aussi asocial. L’intrigue ne tarde pas à rentrer dans le vif du sujet avec en prime un zeste de décalage temporel assez intéressant ainsi qu’un fond de réalités alternatives. Le scénario s’épaissit de manière inattendue mais bienvenue. Quant aux graphismes, la qualité reste la même et le seul changement auquel il faut s’habituer est la version mâture de Jun. En tout cas, cette seconde saison commence sous les meilleurs auspices : pourvu que ça dure !
