L'histoire :
Il existe une prophétie selon laquelle, un jour, la reine aura des jumeaux, un garçon et une fille, et la princesse finira par causer la fin de l’humanité. Suite au massacre de sa famille lorsqu’elle était encore une enfant, Lecita est devenue chevalier au service du roi. Pour sa première mission, elle reçoit un ordre d’une grande importance : retrouver la princesse abandonnée et l’exécuter avant que le malheur ne s’abatte sur le monde. Pendant qu’elle patrouille, trois jeunes gens voyagent sur des routes difficiles : Shannon, Pacifica et Raquel. Le soir venu, ceux-ci s’arrêtent et décident de faire un feu. N’arrivant pas à en allumer un, Shannon et Pacifica commencent à se disputer une fois de plus. Raquel décide alors d’utiliser ses pouvoirs et créé carrément une explosion. Alertée par la soudaine colonne de feu qui s’échappe de la forêt, Lecita va voir ce qu’il se passe et, en apercevant Shannon, elle prend le jeune homme pour un brigand. Sans attendre d’explications, la femme chevalier se jette sur lui, son sabre à la main…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un roman et une série animée, Scrapped princess s’offre un nouveau support : le manga. On suit Pacifica Casull (la princesse en question) ainsi que son frère et sa sœur adoptifs, tous les trois fuyant les assassins envoyés par le roi à cause d’une prophétie. L’ensemble est bien rythmé, les scènes d’action sont fluides et la lecture est plutôt sympathique, mais ce titre souffre néanmoins d’un manque d’originalité assez flagrant. En effet, l’intrigue de base est assez classique et tous les personnages sont stéréotypés : Shannon est un beau gosse maniant le sabre, Raquel une magicienne étourdie et Pacifica une princesse au caractère de garçon manqué. Heureusement, les graphismes sont de bonne qualité et se montrent assez dynamiques à travers les lignes et le découpage. Le tramage est abondant (parfois même un peu trop), les décors sont régulièrement présents et les personnages sont expressifs mais pas assez charismatiques. Ce premier volume nous laisse sur une impression mitigée et on attend de voir la suite pour se faire un avis plus tranché.