L'histoire :
Iku et son frère jumeaux Yori s’apprêtent à faire l’amour dans l’église où leurs parents se sont mariés autrefois. Mais en regardant les statues qui semblent la juger et la traiter de dégoûtante, la jeune fille est prise de remords : elle demande alors à son frère d’arrêter car Dieu les regarde. Yori remarque que la bague en trèfle qu’il lui avait offerte s’est cassée, ce qui renforce les angoisses de sa sœur. Le lendemain, au lycée, Yori entend des garçons parler de sa sœur : ceux-ci la trouvent très mignonne et l’un d’eux a très envie de caresser les cheveux de la belle. Le jeune homme les interrompt et se rend compte que l’un d’eux n’est autre que Nakamura, un garçon qu’Iku a aimé lorsqu’elle était plus jeune. Ce dernier lui avoue qu’il est amoureux de sa sœur et est bien décidé à sortir avec elle. Le soir, Iku sort de la salle de bain en petite tenue, ce qui excite son frère jumeau qui commence alors à la lécher avant de lui demander de faire l’amour. Mais leur tripotage est interrompu par leur mère qui demande à Iku de sortir de la salle de bain pour que son frère aille se laver. Ils n’ont pas été découverts, mais les deux jeunes gens ont eu une grosse frousse, et Iku demande alors à son frère de ne plus rien faire lorsqu’ils sont à la maison…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Amis de la perversion, bienvenues ! Yori se montre de plus en plus malsain et il renouvelle constamment la pression auprès de sa sœur pour que cette dernière accepte de coucher avec lui. Il ne cesse de l’embrasser et la tripoter à tout bout de champ, que celle-ci soit d’accord ou non. De plus, il se sert de la meilleure amie d’Iku pour assouvir ses besoins sexuels tout en pensant à sa sœur. Et bien entendu, toutes deux sont amoureuses de ce salaud (car il n’y a pas d’autres mots), même si l’une d’elle est forcé d’accepter ses caresses (tout en y prenant finalement du plaisir, cela va de soi). Autant dire que l’idée la plus choquante n’est pas l’inceste, il s’agit plutôt de la brutalité et du comportement odieux du Yori. Coté graphique, là non plus nos mirettes ne sont pas récompensées. En effet, rien ne s’est amélioré depuis le précèdent volume : les pages sont plus fournies mais il y a toujours très peu de décors, et les visages des personnages de profil ou de face ont toujours l’air aussi peu en harmonie avec le reste du corps lors des plans larges… Avec un scénario plutôt déplorable et des dessins plus que moyens, on peu dire que Secret Sweetheart n’est pas une réussite du genre.
