L'histoire :
Iku et Yori sont allés dans un love hotel afin de consommer leur amour. Yori commence à déshabiller sa sœur en lui retirant son chemisier et sa jupe. Il essaye ensuite de lui enlever son soutien-gorge mais la jeune fille est envahie par la gêne et lui demande de s’arrêter. Yori accepte de se contenter de la regarder faire mais Iku n’arrive toujours pas à oublier sa gêne. Son frère ferme alors les paupières afin qu’elle ressente moins de honte, puis se concentre sur le bruit des sous-vêtements qui longent le corps de sa sœur et sent le désir monter en lui. Lorsqu’Iku est enfin nue, il rouvre les yeux mais la demoiselle a du mal à soutenir son regard et elle s’enfuit alors dans la salle de bain. Yori la rejoint mais la jeune fille est sur la défensive. Elle le traite aussitôt de pervers et d’obsédé, mais il la rassure en lui disant qu’il l’aime. Entre cette déclaration et la chaleur du bain dans lequel elle s’est plongée, la demoiselle commence à avoir la tête qui tourne. Elle demande alors à son frère de regarder ailleurs pour qu’elle puisse sortir du bain, et met ensuite son peignoir avant d’aller s’allonger sur le lit…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les deux premiers volumes de Secret Sweetheart n’avaient déjà pas su nous convaincre et ce troisième tome ne change guère la donne. En effet, le scénario ne vole pas très haut (une jeune homme désire sa sœur et la force plus ou moins à être sa copine) et les réactions des personnages sont absolument navrantes et ridicules. Iku se persuade qu’elle aime son frère, mais elle ne peut pas supporter l’idée qu’il la voie nue alors qu’ils sont sur le point de coucher ensemble ! Quant à Yori, celui-ci est un menteur pervers et insupportable puisqu’il semble prendre du plaisir quand sa sœur est gênée ou en colère. Du coup, les scènes d’amour ne sont pas convaincantes car on ne croit pas à la sincérité du jeune homme et la naïveté de la demoiselle est exaspérante et irréaliste. Du côté des dessins, on constate toujours les mêmes défauts quant aux corps des personnages, il n’y a quasiment pas de décors et certains tramages servent surtout à alourdir les cases. Même si l’intrigue avance à grands pas, on ne peut pas dire qu’on a hâte de lire la suite…