L'histoire :
C’est l’anniversaire des jumeaux et Iku a décidé de faire une surprise à son frère en se rendant à son pensionnat, accompagnée de son chien et de Yano. Une fois arrivée à la gare, la demoiselle appelle Yori sur son portable mais celui-ci n’apprécie pas du tout son geste. En effet, il a décidé de son côté de rentrer voir sa famille et les deux amoureux se retrouvent donc toujours aussi éloignés l’un de l’autre. Yano prend alors le portable de la jeune fille et conseille à Yori de revenir rapidement sinon il s’occupera de sa sœur. Iku attend donc bien sagement son frère à la gare mais, entre-temps, Yano lui propose d’aller manger. Le jeune homme emmène alors la belle dans sa chambre d’hôtel, prétextant que le chien ne serait accepté dans aucun restaurant. Après avoir copieusement mangé, Iku s’endort aussitôt sur le lit de Yano et celui-ci décide d’en profiter. Il a à peine commencé à lui lécher l’oreille qu’il est interrompu par Yano qui arrive après une course effrénée. Ce dernier s’agenouille devant Iku, qui est toujours endormie, et lui glisse une bague au doigt…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme on pouvait s’y attendre, ce quatrième volume ne relève pas le niveau de l’histoire. En effet, les personnages sont toujours aussi peu crédibles et s’avèrent être de parfaites têtes à claques : Iku est une idiote finie, et ses deux amoureux jouent à des jeux malsains avec elle. Par ailleurs, la crédulité de cette dernière et l’attitude de Yano nous rappellent fortement Playboy café (également chez Soleil), surtout avec le passage du restaurant. Quant aux rebondissements, on les voit arriver à des kilomètres et, de ce fait, l’avancement de l’intrigue est bien fade. Pour ce qui est des graphismes, on constate une amélioration de l’utilisation du tramage, le découpage est intéressant, mais les décors sont toujours aussi rares et les scènes coquines ont quasiment disparu. De temps à autre, les personnages arborent des têtes SD (Super Deformed) dont le seul intérêt visible est de nous les faire passer pour des idiots pas drôles. En bref, ce volume reste aussi consternant que les autres et nous laisse peu d’espoir pour la suite.