L'histoire :
Iku est venue rejoindre Yori pour qu’ils puissent passer la journée ensemble. N’étant pas dans leur ville d’enfance, ils peuvent enfin se tenir par la main et se conduire comme un couple normal sans avoir à se cacher. Cependant, Iku se sent gênée et mal à l’aise car la plupart des gens les observent : elle pense que cela est dû au fait qu’elle soit en uniforme un dimanche mais Yori la rassure en lui expliquant que c’est son charme qui agit sur les autres. Le jeune homme décide alors d’emmener sa sœur dans un parc et plus particulièrement dans un endroit où personne ne se balade. Là, les deux jeunes gens se prennent dans les bras l’un de l’autre et Yori demande à Iku dans l’embrasser comme lui le ferait. Bien que morte de honte, la demoiselle s’exécute et commente le moindre de ses gestes avant d’embrasser son frère de façon torride. Aucun des deux n’a remarqué que Tomoka était derrière un arbre en train de les observer et que celle-ci les prend en photo avec son téléphone portable…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce cinquième volume nous fait constater les mêmes défauts, principalement scénaristiques, que dans les précédents opus. Bien que la peur des jumeaux de se faire prendre soit bien exprimée, le comportement des personnages est exaspérant. En effet, ce n’est pas tant l’inceste qui est choquant mais surtout le fait qu’Iku soit toujours aussi bête et que son frère continue de la traiter comme un objet. Même si la jeune fille semble amoureuse, celle-ci n’aime pas embrasser son frère ni coucher avec lui, tandis qu’on a l’impression que la seule chose qui intéresse le jeune homme soit de posséder une petite chose fragile telle un trophée. A propos des dessins, l’auteur continue ses progrès concernant l’utilisation du tramage et le découpage est de temps à autre original. Les personnages sont expressifs mais ces messieurs se ressemblent pas mal, et les têtes SD (Super Deformed) ratent leur effet comique. A l’instar du tome précédent, les décors sont peu présents, tout comme les scènes érotiques. Au final, ce cinquième volume présente donc aussi peu d’intérêt que les précédents.