L'histoire :
Yori est dans la chambre de Tomoka et la demoiselle fait semblant de ne pas savoir quoi lui demander. Le garçon décide de prendre des initiatives car il sait qu’elle veut faire l’amour avec lui. Elle lui répond alors de la déshabiller mais, au moment où Yori s’exécute, un bip retentit. Le jeune homme pousse alors Tomoka par terre et celle-ci ne comprend pas ce qui se passe. En fait, Yori avait lancé le reformatage de l’ordinateur de la demoiselle et le bip signifie que l’opération est terminée. Ainsi, Tomoka n’a plus de photos pour le faire chanter et l’obliger à coucher avec elle. Pendant ce temps-là, Iku est dans sa chambre avec Yano qui a habillé son petit chien comme lui, ce qui rend l’animal trop mignon. La demoiselle finit par lui demander pourquoi il traîne toujours chez elle mais il n’a pas le temps de répondre car quelqu’un sonne à la porte. Il s’agit en fait de Yori qui a décidé de rentrer chez sa famille pour faire une surprise à Iku. Mais, ne voulant pas que son frère voit Yano, la jeune fille refuse de le laisser entrer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans le genre « volume de transition qui fait durer la série pour rien », celui-ci se pose là. En effet, Tomoka est rapidement évincée, Yano n’est toujours pas une menace et le fait qu’Iku et Yano ne soient apparemment pas véritablement frère et sœur (ce qui était déjà évoqué au début de la série) est une fois de plus vaguement suggéré mais non exploité. Il n’y a donc pas de suspense, ni de passage érotique, et on s’ennuie fermement à la lecture. De plus, le passage sur la vie de Yano est complètement dénué d’intérêt et l’histoire n’avance pas du tout. Graphiquement, on dénote un découpage dynamique et parfois original, mais l’utilisation du tramage laisse encore trop à désirer, tout comme la présence des décors. Les personnages sont expressifs, les garçons un peu plus différentiables et les petits chiens sont craquants. Par contre, les têtes SD (Super Deformed) sont trop utilisées, ce qui rend les personnages encore plus bêtes qu’ils ne le sont sans pour autant les rendre drôles. Bref, ce sixième volume s’avère complètement inutile et on redoute la suite.