L'histoire :
Devant la résidence, Kataoka et Sôhei sont en train de se chamailler sous les yeux d’une Miku impuissante. Heureusement, ils sont interrompus par l’apparition d’un jeune homme qui se présente comme un futur pensionnaire et qui s’appelle Takigawa. Finalement, Kataoka rentre chez lui d’un air énervé et les trois autres retournent à l’intérieur de la résidence. Là, Miku et Sôhei apprennent que Takigawa et une jeune femme du nom de Kiyoka ont été invités par les parents de la lycéenne qui tenaient absolument à faire les présentations des nouveaux résidents qui vont s’installer à partir de la semaine suivante. A la fin de la soirée, Miku tente de demander à Sôhei pourquoi il a agi de façon à énerver Kataoka mais elle ne trouve hélas pas de moment tranquille pour cela. Le lendemain, Miku aperçoit Sôhei en compagnie de Miyu et cela l’énerve au plus haut point : la demoiselle réalise alors qu’elle est jalouse...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On aurait pu penser que l’arrivée de deux pensionnaires ferait avancer l’intrigue mais ce n’est pourtant pas cela qui va être le moteur des renversements de situation. En effet, les deux nouveaux personnages (un otaku et une jolie jeune femme) servent surtout à créer quelques gags et à détendre l’atmosphère mais leur présence est pour l’instant uniquement sympathique à défaut d’être réellement utile. En revanche, Miku parvient enfin à mettre des mots sur ce qu’elle ressent : amour et jalousie. La demoiselle réalise que Sôhei a pris une place inattendue dans son cœur et elle a du mal à faire comme si tout allait bien avec Kataoka. Ses réflexions sont bien décrites, même si elles passent principalement par les regards, et le récit ne tombe jamais dans le sentimental à outrance : la délicatesse est de mise et on adhère ainsi facilement à l’histoire. Les graphismes sont quant à eux toujours un peu trop très épurés : les décors sont très minimalistes et les cases gagneraient à avoir du tramage de fond pour les remplir un peu. Heureusement, les personnages ne manquent ni d’expressivité ni de charme et leurs sentiments nous parviennent donc facilement. Ce deuxième opus confirme la bonne impression laissée par son prédécesseur et on en redemande vivement.