L'histoire :
Le soir, c’est la panique à l’auberge lorsque les parents de Miku réalisent que leur fille n’est toujours pas rentrée et que celle-ci ne répond pas au téléphone. Sôhei n’hésite alors pas à prendre son vélo et se met à parcourir la ville dans l’espoir de la retrouver. Ses recherches sont infructueuses et, alors qu’il a soudain une idée de génie pour retrouver la jeune fille, il perd le contrôle de son vélo et tombe. Bien que blessé au bras et à la jambe, Sôhei décide de téléphoner au capitaine de l’équipe de foot pour lui demander le n° de Takaoka. Ce dernier n’est pas très content quand Sôhei l’appelle, surtout que ce dernier lui demande où a eu lieu sa rupture avec Miku, mais il comprend qu’il y a un problème. A peine a-t-il indiqué la cafétéria près de la gare à Sôhei que celui-ci lui raccroche au nez pour s’y rendre. Là, le jeune homme trouve enfin Miku : la demoiselle, bouleversée, contemple son verre depuis des heures...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien que tournant toujours autour des sentiments de Miku, l’histoire se décompose en deux temps. Dans la première moitié, c’est sa séparation avec Takaoka qui fait avancer l’intrigue : les deux jeunes gens avaient commencé à s’éloigner dans le volume précédent, mais c’est ici que la rupture est définitive. Puis, la deuxième moitié nous montre comment Miku tente de supporter sa proximité avec Sôhei alors que celui-ci sort avec Miyu. Dans les deux cas, le ton est triste et mélancolique car la peine ressentie par tous les personnages nous est facilement communiquée. De plus, l’avancée du scénario est assez crédible et ne verse donc ni dans le pathos à outrance ni dans le romantisme exacerbé : c’est d’ailleurs cette justesse dans le récit qui le rend touchant et prenant. On note par ailleurs que les planches font un peu moins vides car le tramage de fond est un peu plus utilisés par l’auteur, le nombre de décors ayant par ailleurs légèrement augmenté lui aussi, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Un troisième volume efficace et émouvant somme toute.