L'histoire :
L’homme-moteur vient d’arriver dans un serveur un peu particulier appelé le « zoo psychiatrique », où les habitants ont construit très sérieusement des familles on-line pour palier à leurs problèmes familiaux dans la vie réelle, et où leur apparence à été dessinée par un très célèbre designer. Le game master de ce serveur à été récemment arrêté pour meurtre et les habitants ont fait appel à l’homme-moteur pour les protéger. En effet, depuis la médiatisation de l’affaire, 4 autres utilisateurs du serveur ont été retrouvés morts, et de nombreux curieux et ennemis potentiels affluent en quête d’informations ou de sensations fortes. A peine arrivé, il tombe sur une enfant, Gauru, qui le piège et lui vole ses items avant de le laisser à moitié enterré dans le sol, et c’est Mikao, une grand-mère « bikeuse », qui l’aide à en sortir un peu plus tard. Des voleurs traînant sur le serveur repèrent alors la jeune fille et une bataille un peu voyante a lieu, mais Gauru réussit finalement à s’enfuir grâce à l’intervention de la grand-mère. Mais tout ce fatras a attiré des joueurs bien plus mal attentionnés, des voleurs d’apparence, qui, par la force, font des captures d’écran des personnages spéciaux qu’ils croisent pour les revendre ensuite. Ils commencent alors à torturer la grand-mère pour forcer Gauru à se laisser faire…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second tome dénote une nette amélioration au niveau de la construction du récit par rapport à son prédécesseur. Les divers rebondissements et nouveaux concepts sont un peu mieux expliqués et beaucoup moins difficiles à comprendre. De plus en plus d’informations nous sont données sur ce monde virtuel, qui nous permettent de mieux saisir certaines ficelles du scénario jusqu’ici encore assez flou. C’est aussi l’occasion d’introduire de nouveaux personnages plutôt intéressants. Et on est plutôt bien servi, entre les habitants du zoo et le petit groupe des voleurs sympathiques, ainsi que les voleurs d’apparence qui doivent utiliser des tortures psychologiques pour forcer d’autres joueurs à abandonner leur avatar assez longtemps pour qu’ils puissent en faire une capture, concept plutôt novateur. La plupart des personnages sont d’ailleurs plutôt charismatiques, ce qui aide aussi à accrocher le lecteur qui en a, malgré tout, encore bien besoin. En effet, les améliorations sont nombreuses mais c’est encore difficile d’être tout à fait à l’aise dans ce monde virtuel car on ne connaît toujours presque aucune des règles, ce qui fait que l’on redoute parfois que les rebondissements que nous prépare l’auteur relèvent un peu du n’importe quoi. Pour l’instant pas de dérive, on attend le prochain volume pour voir si l’amélioration continue…