L'histoire :
Le jour de ses 16 ans, Hiyoki fit un rêve dans lequel un jeune homme tatoué et aux cheveux platine lui vola son cœur. Depuis, la demoiselle ne ressent plus rien : elle n’a plus d’émotion ni de volonté. Un jour, ses parents décident de partir en Thaïlande sans elle et lui demandent donc de choisir un lycée où elle sera interne. Hiyoki feuillette les prospectus d’un air blasé quand elle voit celui de l’école St Nazareth qui arbore le même symbole que le tatouage du voleur de son coeur. Elle décide donc d‘intégrer cette école dans l’espoir d’y retrouver ce fameux voleur. Le jour de sa rentrée, elle cherche l’administration quand elle bouscule un garçon : son cœur s’affole aussitôt et elle s’évanouit. Elle se réveille dans le bureau de Nousu, le surveillant du dortoir S. Celui-ci lui annonce qu’il lui a mis un cœur de substitution qui réagit à la moindre stimulation et qu’elle a le pouvoir de lire les rêves des personnes à côté d’elle. Hiyoki lui explique alors son histoire et Nousu décide de lui donner un coup de main. En effet, le dortoir S est uniquement habité par des garçons et, comme les chambres sont pour deux personnes et qu’aucun d’entre eux ne veut accueillir la demoiselle, Nousu décide que chacun à tour de rôle partagera sa chambre avec Hiyoki pendant une semaine. Ainsi, la jeune fille pourra lire leurs rêves et peut-être découvrir qui est celui qui lui a volé son cœur...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le coup du « je me suis fait voler mon coeur dans mes rêves » est déjà assez bidon au départ, l’histoire se révèle ensuite bien pire que cela : Hiyoki, l’héroïne nunuche qui possède le pouvoir de lire dans les rêves des autres, intègre un dortoir de garçons et va partager la chambre de chacun d’eux pendant une semaine, en espérant y retrouver celui qu’elle a vu en rêve. Cela est surtout un prétexte pour peupler l’histoire de stéréotypes ambulants (la beauté froide, le gothique timide, le mec sympa, le sportif ahuri...) puisque, rapidement, Hiyoki semble beaucoup plus intéressée par devenir leur amie que retrouver celui qui lui a volé son cœur. En fait, on se croirait dans un mauvais jeu vidéo de drague dont le but est de charmer le plus de garçons possible et le récit se montre plus consternant qu’autre chose. Graphiquement, les personnages sont certes expressifs mais, bien évidement, ils sont là aussi des stéréotypes et leurs silhouettes ne sont pas cohérentes (surtout Hiyoki qui a des jambes beaucoup trop longues). De plus, les reste est franchement moyen : les décors sont minimalistes, le tramage n’est pas du meilleur effet... Ce premier volume n’est clairement pas intéressant et laisse craindre le pire pour la suite.