L'histoire :
Le sol s’étant dérobé sous leurs pieds, Hiyoki et Kito ont fait une chute de plusieurs mètres et la demoiselle a perdu connaissance. Lorsqu’elle se réveille, elle est un peu gênée de voir que le garçon la tient dans ses bras : en fait, le sol est recouvert d’une nappe d’eau et Kito a tout simplement voulu lui éviter d’être trempée. Néanmoins, Hiyoki se dépêche de se défaire de son étreinte et lui demande comment faire pour s’en sortir. Comme le trou est dans un passage secret, les chances qu’ils soient secourus rapidement sont minces et ils risquent d’attendre longtemps. Kito, qui est très fatigué, est sur le point de s’endormir et Hiyoki tente vainement de l’en empêcher. Du coup, elle sonde les rêves du jeune homme et découvre à quel point il est attaché à Asuka. Une fois qu’ils sont réveillés, leurs camarades du dortoir S arrivent : ils ont entendu la voix de Hiyoki dans leur tête, sauf Asuka qui a entendu celle de Kito, et ont donc accouru à leur rescousse. Hiyoki est soulagée mais aussi déçue car elle a finalement fait toutes les chambres et n’a pas trouvé l’homme au tatouage et cheveux platine. C’est alors qu’arrive Kôsetsu qui lui dévoile l’existence d’une dernière chambre, celle de Cain...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier chapitre clôt de façon un peu trop rapide la partie avec Kito : finalement, faire tomber le garçon et Hiyoki dans un trou ne sert qu’à nous montrer que Kito est très attaché à son ami Asuka, le rendu étant à la limite du shônen-aï mais vraiment inutile. Puis, on découvre que Cain est lui aussi pensionnaire mais cette surprise est un peu trop commode et franchement mal amenée : Hiyoki se rappelle subitement qu’elle a toujours évité cette porte et les autres pensionnaires ne savaient même pas que Cain était officiellement un des leurs. L’histoire s’intéresse donc au jeune homme dont on découvre le passé et le véritable but : on se doutait depuis le premier volume qu’il était lié à Hiyoki et les maigres surprises, alliées à des révélations pleines de pathos, ne parviennent pas à nous faire sourciller. Quant au dernier quart, c’est Kôsetsu (qui s’appelle Kousetsu dans le récapitulatif des personnages en début de volume) qui tente de prendre la vedette : là, on n’est toujours pas convaincu par les révélations ni par le rebondissement final, sans parler du fait que ce passage est très vite expédié. C’est donc sans surprise que ce dernier volume ne fait pas décoller le titre. Une série à laisser tomber définitivement.