L'histoire :
Ikkô et Hinata sont toujours dans la grotte Danda pour la dernière ascèse de l’entraînement de la jeune fille qui doit la mener jusqu’à la consécration intermédiaire, ce qui lui permettra de mieux maîtriser son pouvoir. Mais cette grotte est particulière. Il s’agit d’une sorte de cimetière où de nombreuses forces spirituelles obscures séjournent, créées par les esprits malfaisants de criminels ou de soldats morts. C’est pourquoi ce lieu est un des rares endroits du monde à être proche de l’enfer. Et c’est pourquoi Hinata y a été envoyée, elle qui est la détentrice de la force spirituelle de la voie de l’enfer et qui n’a pas encore vaincu son côté obscur. Arrivés assez profond dans la grotte, les deux jeunes gens se retrouvent soudain entourés par des spectres et perdent tous deux connaissance. Ils voyagent alors dans les souvenirs de Hinata, lorsque celle-ci n’était encore qu’une petite enfant orpheline. A cette époque, elle seule voyait les deux petits démons qui l’accompagnaient partout, jusqu’au jour où elle fût accueillie par une nouvelle famille, celle de Sakura. L’enfant taciturne va alors s’ouvrir petit à petit à cette nouvelle grande sœur lorsqu’elle s’apercevra qu’elle aussi peut voir ses deux amis démoniaques. Mais des démons restant des démons, ceux-ci vont bientôt finir par causer un terrible incident…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fois n’est pas coutume (tout du moins on l’espère), ce nouveau tome contient beaucoup moins de fan service pour se concentrer un peu plus sur l’intrigue principale. Le premier tiers est d’ailleurs entièrement consacré à Hinata, son passé et sa lutte d’aujourd’hui contre son côté obscur lors de son ascèse. Mais les auteurs n’oublient pas non plus de nous faire plaisir et, bien vite, l’on retrouve nos petites bonzesses en petite tenue, que ce soit aux onsens ou lors d’une séance de pêche en mer en « tenue traditionnelle ». Il est seulement dommage que l’auteur en rajoute parfois autant, les poitrines déjà généreuses de certains jeunes femmes se voyant ainsi presque doublées (mais bon, quand on aime…). D’ailleurs, le trait rondouillard et le style un peu kawaï du dessinateur se prêtent à merveille à ce genre de travers. D’une manière générale, les graphismes sont assez bons, tramés avec nuance, très expressifs, et la mise en scène est soignée. Malgré une orientation 100% ecchi, la série continue donc de garder de l’intérêt (autre que les jeunes filles en fleur) en faisant avancer l’histoire, tout en n’oubliant pas bien sûr de nous faire rire au passage.