L'histoire :
Reï rencontre Ryô dans les couloirs de l’hôpital. Mal à l’aise, la demoiselle veut fuir mais trébuche sur un petit banc derrière elle. Ryô essaye de la rattraper mais, à cause de ses béquilles, n’y parvient pas. La demoiselle finit allongée sur le dos avec le garçon au-dessus d’elle. Comme Reï ne peut plus se défiler, Ryô en profite pour lui poser les questions qui le taraudent, notamment savoir si la demoiselle est devenue une fille facile. Reï s’insurge car elle ne veut pas entendre parler de Mahiro en mal et explique avoir toujours été intéressée par le sexe. Elle lui explique qu’elle était déjà comme ça à l’époque où il lui donnait des cours mais cachait sa personnalité pour ne pas passer pour une perverse. En entendant cela, Ryô craque et l’embrasse, la demoiselle ne pouvant s’empêcher de trouver la situation excitante...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Introduit au tome précédent, Ryô ne semblait pas présenter de grand intérêt. Heureusement, son personnage prend beaucoup plus d’importance dans ce volet et apporte du changement au récit. Ainsi, le garçon fait complètement craquer Reï qui ne peut s’empêcher d’être excitée en le voyant (tout en pensant que c’est une façon de tromper Mahiro) : on a donc le droit à un véritable triangle amoureux, même si on déplore le mauvais goût des scènes. Puis, les parents passent à l’action : la relation de Reï et Mahiro est dévoilée au grand jour. On pourrait penser que les adultes vont s’y opposer mais, au lieu de cela, ceux-ci décident d’envoyer Reï vivre chez Ryô (comme par hasard !) en pensant qu’il n’y a aucun risque qu’une telle situation se reproduise. Une décision totalement irréaliste et absurde, pour ne pas dire irresponsable, et une coïncidence tellement grosse que cela en est risible : voilà sur quoi s’oriente le récit ! Cela a au moins le mérite de changer complètement la donne et d’apporter un peu de piment, mais on reste très sceptique sur le scénario en lui-même. Voilà, voilà...
