L'histoire :
Dans la cité de Hyrule, Link passe beaucoup de temps à rétablir l’ordre tout seul. Son père a beau lui répéter qu’il doit faire équipe avec les autres chevaliers, le garçon ne l’écoute pas et préfère agir en solo. Un jour, alors qu’il rend visite à la princesse Zelda - qui est une amie d’enfance -, cette dernière lui annonce qu’elle doit se rendre en compagnie de six femmes au sceau de l’épée de quatre. En effet, un grand danger plane sur Hyrule car un gigantesque nuage recouvre la cité : il se pourrait que le maléfique mage du vent qui est enfermé soit sur le point de revenir. Link accompagne donc les sept demoiselles jusqu’au sceau de l’épée de quatre. La cérémonie commence mais un terrible évènement se produit : les six jeunes filles disparaissent et un Link noir apparaît pour kidnapper la princesse. Pour tenter de les sauver, Link décide de s’emparer de l‘épée de quatre même si cela doit briser le sceau. Conformément à la légende, une fois que Link brandit l’épée de quatre, il se retrouve quadruplé : trois Link de plus ont fait leur apparition. En plus du Link vert (l’original), il y a maintenant un bleu, un rouge et un violet. Chacun a son caractère et le plus dur pour eux va être de faire équipe pour sauver les jeunes filles et Hyrule...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme d’habitude, on retrouve Akira Himekawa pour une adaptation d’un des jeux de la série The legend of Zelda. C’est donc au tour de The four swords d’être adapté, en 2 volumes comme c’était le cas pour Ocarina of time. On suit Link qui, pour sauver la princesse Zelda, va utiliser l’épée de quatre qui a pour effet de quadrupler son possesseur, le jeune héros devant alors apprendre à se battre en équipe. L’auteur conserve les mêmes défauts et qualité que pour les tomes précédents. Pour les points positifs, on retiendra un déroulement de l’histoire assez fidèle et le plaisir de retrouver les personnages (les différents Link, Zelda, les pestes mojos...) ainsi que les fameux objets dont doit de servir Link (le boomerang, la lanterne...). Pour les aspects négatifs, les évènements s’enchaînent trop vite, les transitions ne sont pas toujours bien amenées et le ton général est peu trop enfantin. Du côté des graphismes, le design est fidèle au jeu, les cases sont fournies et les scènes d’action sont fluides. Une adaptation moyenne somme toute dont la suite (et fin) devrait être du même niveau.