L'histoire :
- Majora’s mask : Skull Kid vole un vendeur et s’empare d’un masque qui peut exaucer les souhaits de celui qui le porte mais qui possède des propriétés maléfiques. Plus tard, alors qu’il parcourt la plaine d’Hyrule à la recherche d’une amie chère, Link rencontre un mystérieux personnage. Il s’agit en fait de Skull Kid portant un étrange masque. Grâce à ses pouvoirs et à deux fées, ce dernier s’empare du cheval du cheval et de l’ocarina de Link, et transforme ce dernier en peste mojo avant de l’envoyer dans une autre dimension...
- A link to the past : Une nuit, Link entend une voix dans son sommeil : la princesse Zelda est retenue prisonnière dans le château et a besoin de son aide. Link se réveille en sursaut et réalise que son oncle est sorti en emportant épée et bouclier. Link décide de faire ce que lui a indiqué la voix et se rend au château. Là, il retrouve son oncle agonisant qui lui confie une mission capitale : sauver la princesse Zelda et par la même occasion le royaume d’Hyrule...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sans surprise, la collection des Perfect edition de l’univers de The Legend of Zelda s’agrandit de nouveau. Cette fois, ce sont Majora’s mask et A link to the past qui sont compilés ensemble. D’emblée, les fans des jeux s’interrogeront sur ce choix car les deux histoires n’ont aucun rapport entre elles. Il faut dire que Majora’s mask est la suite d’Ocarina of time et qu’il aurait été plus cohérent de les mettre ensemble. Néanmoins, en dehors de cette association discutable, le reste est bien fait. Déjà, le côté Perfect de l’édition est très appréciable : couverture rigide, carte collector offerte, pages couleurs en début de tome... Quant aux intrigues, chacune a son propre univers, riche et inventif, ses propres légendes (de grande envergure) et son ambiance (fataliste pour l’une, épique pour l’autre). Évidemment, les fans des jeux auront un peu de mal avec certains choix (personnages ajoutés ou supprimés, scènes écartées...). Les autres pourront quant à eux se faire une bonne idée de ce que proposent les aventures et à quel point leur richesse procure un plaisir de jeu. A noter également la présence d’un entretien intéressant entre Eiji Aonuma (producteur de Zelda) et les deux membres du studio Akira Himekawa. Les dessins, eux, mettront tout le monde d’accord : fidèles à l’esprit du jeu, découpage vif, personnages charismatiques... En d’autres termes, malgré un choix éditorial étrange, ce recueil intéressera ceux qui ont raté les adaptations dans leur première édition.