L'histoire :
Link est un jeune homme dont la marque en forme de triforce sur sa main le destine à devenir chevalier. Il s’entraîne donc quotidiennement à l’épée mais sans grand enthousiasme, au grand dam de son grand-père. En fait, Link ne rêve pas d’être au service du roi, mais d’être un aventurier qui voyage à travers les contrées. Toutefois, il accepte quand même de se rendre à Hyrule pour participer au tournoi de chevalerie. Alors qu’il cherche à s’inscrire, il fait la rencontre d’un jeune homme de son âge qui le défie. Link remporte le duel mais n’a pas le temps de s’en réjouir. Les soldats sont en effets chargés d’arrêter tous les agitateurs. Link doit donc s’enfuir. Il finit alors par pénétrer dans le château. Il y découvre une pièce avec les mêmes motifs que ceux sur sa main. Dès qu’il s’en approche, les symboles se mettent à briller et Link est projeté dans une cité lointaine, Holodrum, où il va devoir accomplir son destin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après Ocarina of time, c’est au tour de deux nouveaux épisodes de la série The legend of Zelda d’être regroupés en « Perfect Edition » : Oracle of seasons et Oracle of ages. Le volume, épais, regroupe donc en un seul ouvrage deux adaptations déjà parues auparavant : pour les lecteurs et fans de la première heure, il n’est pas certain que cet ouvrage vaille le coup. Cependant, les collectionneurs y trouveront leur compte car cette édition est effectivement plus « perfect » que l’autre : carte offerte en bonus, les premières pages en couleurs, encre qui ne bave pas et couverture rigide qui confère un côté grimoire au manga. Voilà pour les nouveautés qui sont somme toute bien sympathiques. Si les deux jeux pouvaient se jouer indépendamment l’un de l’autre, ici les deux histoires se suivent, et Oracle of ages fait donc suite à Oracle of seasons . Soyons honnêtes, ce ne sont pas les meilleures adaptations au niveau scénario : la première partie a une introduction trop longue et la suite est vite expédiée ; la seconde est heureusement plus intéressante et convaincante même si elle survole des points importants. Néanmoins, les trames principales sont respectées avec une bonne fidélité, et on peut (re)découvrir avec plaisir les histoires de ces jeux. Quant aux dessins, Akira Himekawa a pris l’habitude de transposer les jeux au format papier. Le résultat est donc lui aussi fidèle et ne déçoit pas un instant. Au global, cette « Perfect Edition » est donc une bonne idée qui a le mérite de faire mieux que les précédentes éditions.