L'histoire :
Dans une pièce du manoir des Hurston, le vicomte Hugh Antony Disward reprend difficilement connaissance lorsque la petite Dalian le retrouve. Pour être certaine que le jeune homme est bien éveillé, Dalian n’hésite pas une seconde à lui décocher un coup de pied et à lui reprocher son inutilité. Hugh remarque alors un énorme monstre derrière la fillette et dégaine son pistolet pour l’abattre. Seulement, Dalian s’interpose et lui explique que la créature n’est autre que Shays Hurton. Le vicomte ne peut hélas pas s’attarder à comprendre comment cette transformation a pu avoir lieu car Roy Hurton vient de mettre le feu au bâtiment. Pour sortir, Hugh n’a pas beaucoup de solutions et demande à Dalian le droit de « consulter » : la demoiselle lui tend alors le cadenas qu’elle a autour du cou pour qu’il puisse faire appel à la bibliothèque contenue dedans...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Surfant sur la vague gothic lolita, cette série propose des enquêtes menées par un duo que forment un dandy et une demoiselle qui est une bibliothèque magique à elle-seule. Le premier chapitre nous montre que ces deux-là ont des missions périlleuses et doivent affronter des monstres, mais la narration est très confuse et on a du mal à s’y plonger. Il faut dire que débuter l’histoire en nous plongeant sur la fin d’un combat ne présente pas vraiment d’intérêt et que ce choix est donc peu judicieux. Heureusement, la suite se rattrape avec une enquête sur un écrivain qui se dit retenu par un livre fantôme. Là, on peut suivre facilement l’intrigue et le côté tragico-sanglant est assez sympathique. Cependant, le récit est très prévisible et n’est pas très orignal (entre Misery de Stephen King et des morts ramenés à la vie), et le duo principal n’est pas vraiment attachant. Du coup, on n’arrive pas à être absorbé dans l’ambiance comme il le faudrait, et finalement l’ennui est de mise. Du côté des graphismes, on retrouve Chako Abeno ( Chrome Breaker) et G. Yusuke. Là, on remarque que les personnages sont soignés et leurs tenues très appliquées, mais les scènes d’action manquent terriblement de lisibilité. De plus, les décors ont beau être nombreux, ceux-ci ne sont pas toujours très détaillés et quelques problèmes de cohérence sont à noter. Bref, un premier volume moyen et peu engageant pour la suite.