L'histoire :
Kikuno vient d’annoncer qu’elle est une queen bee, mais Kagero n’arrive pas à y croire. Pourtant, la vampire lui confirme qu’elle descend d’une vieille lignée d’abeilles japonaises. Qui plus est, elle lui parle d’une abeille particulièrement violente qui viendrait de l’occident et qui sévirait depuis quelques temps, et le jeune homme se demande si elle ne parlerait pas de Riko. Puis, il est demandé à Kagero de se changer et d’attendre qu’on vienne le chercher, temps qu’il met à profit pour feuilleter le journal intime de Kikuno. Il se rend compte alors que les notes se terminent en 1920... Puis, la queen bee l’emmène dans un salon où un bal est en cours. Tandis qu’il danse avec Kikuno, le jeune homme remarque que les autres convives semblent un peu flous. Ses réflexions sont interrompues lorsque Riko et Kurusu débarquent en détruisant un mur à la hache. Riko mord alors Kagero pour prendre sa forme adulte et affronter sa rivale, avant d’expliquer à Kikuno que tous les gens autour d’eux sont des fantômes contrôlés par Kikuno et qu’il est victime d’une illusion...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après les chapitres un peu répétitifs du volume précédent, ce troisième volet fait un peu meilleure figure car les choses bougent enfin un peu plus vite. Déjà, on découvre une nouvelle queen bee, mais l’intrigue se montre finalement plus complexe que prévue, ce qui est toujours agréable. Ensuite, l’auteur nous présente une organisation religieuse dont le but est de lutter contre les vampires, et nous parle aussi un peu plus de la queen bee redoutable contre qui Riko avait lutté il y a longtemps. C’est également l’occasion de nous raconter un peu le passé de Riko et de découvrir que tous ces différents événements sont finalement liés... En résumé, le scénario est donc plus intéressant qu’auparavant, même si cela n’atteint toujours pas des sommets et, côté personnel, les protagonistes ont aussi leurs petites avancées, notamment en ce qui concerne Madoka, l’ami du héros. Les graphismes restent quant à eux du même acabit, corrects mais non exempts de petits défauts, et notamment en ce qui concerne la version française qui nous fait subir parfois quelques textes japonais effacés sans subtilité (et donc, cela se voit !) et, accessoirement, une énorme faute d’orthographe. On remarquera comme d’habitude un petit peu de fan service, mais intégré de manière relativement crédible donc cela passe bien. Une série qui va en s’améliorant donc ; espérons que cela continue comme ça !