L'histoire :
Depuis que Sumiré a disparu, Lucia a moins de crises mais fait toujours le même rêve dans lequel son amie la tue. Les camarades de classe de Sumiré - qui ne l’ont pas vue depuis déjà deux mois - se rendent à la boutique où travaille la demoiselle en espérant l’y trouver mais, malheureusement, l’endroit est fermé. En fait, à l’intérieur, c’est plutôt calme : Lucia passe ses journées à s’entraîner (et ce, même si les virus ont eux aussi disparu) tandis que Nahashi prépare des munitions. Alors que Lola est en pleine discussion avec ce dernier, la jeune fille reçoit un message de sa sœur par télépathie qui lui fixe un rendez-vous. Lola, Lucia et Nahashi s’y rendent donc tous les trois et se retrouvent face à Laïla : cette dernière est en fait simplement venue leur remettre une invitation de la part de Yoshiki/Aion à une fête mémorable. Bien que sachant qu’il s’agit là d’un piège, tous les trois se préparent à y aller, d’autant plus qu’ils y retrouveront certainement Sumiré...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La petite déception du volume précédent (due à un certain manque de rythme) est heureusement vite oubliée grâce à ce dernier volume riche en action. Il y a certes peu d’informations car l’on sait déjà à peu près tout mais il y a tout de même de quoi offrir du rythme à l’intrigue car on assiste d’un côté aux retrouvailles chaotiques de Lucia et Sumiré et, de l’autre, à l’affrontement final contre Aion. Dans les deux cas, le suspense est à son comble : on sait pertinemment que la fin ne devrait pas être aussi tragique qu’il y paraît mais, une fois pris dans le feu de l’action, on n’y pense plus. Pour mettre en scène ce final théâtral aux accents de fin du monde, les graphismes se montrent encore plus gothiques qu’à l’accoutumée, notamment avec une Sumiré qui adopte un look noir et plein de dentelles (qui lui va d’ailleurs à ravir) et un décor de château bien senti. Au final, ce dernier volume offre une conclusion tout à fait honorable et fait de cette série qui aura connu des hauts et des bas un titre correct bien que vraiment pas extraordinaire.