L'histoire :
Nao n’a pas supporté de voir Shio hésiter à chanter avec le groupe et se dépêche de rentrer à l’hôtel. Shio se met aussitôt à lui courir après et c’est essoufflée qu’elle arrive dans la chambre. Là, elle explique au jeune homme qu’elle n’a pas encore accepté la proposition et qu’elle veut absolument devenir pro avec lui. Bien loin de se calmer, Nao se met alors à lui parler de charme et de sex-appeal mais pas de musique. Shio comprend qu’il lui fait une véritable scène de jalousie mais cela énerve encore plus Nao qui lui reprend le pendentif qu’il lui avait offert avant de sortir en décrétant qu’il va prendre une autre chambre pour la nuit. Le lendemain matin, Shio demande à la réception de l’hôtel dans quelle chambre se trouve Nao. La jeune fille est stupéfaite quand on lui annonce que le garçon est parti et qu’il lui a laissé une enveloppe avec de l’argent...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume s’était montré moyennement convaincant et on comptait donc sur celui-ci pour relever le niveau. Si le scénario ne baisse pas, il ne s’améliore pas non plus car l’histoire ne progresse pas très vite et s’intéresse presque uniquement à la relation entre Shio et Nao. La fugue à Tokyo, qui se termine dans la première moitié, met en avant la jalousie du garçon et le fait que la demoiselle se sente perdue sans lui. On assiste surtout à un jeu du chat et de la souris et l’aspect musical n’est plus mis en valeur. Même si Shio chante devant les caméras, cela ne change rien à la situation - du moins pour le moment - et l’intrigue ne progresse pas beaucoup. Puis, de retour dans leur village, les deux jeunes gens vont devoir faire face à leurs parents et aux regards inquisiteurs de leurs camarades. Là encore, on nous montre à quel point Shio et Nao sont amoureux l’un de l’autre, mais il ne se passe finalement pas grand-chose non plus et on ne constate que peu d’évolution. La situation familiale de Nao est également évoquée mais on n’apprend rien de neuf. De manière générale, les personnages ont souvent des réactions qui laissent dubitatif, notamment les parents, et on a encore du mal à s’attacher au duo principal. On se consolera en se disant que les dessins sont quant à eux très appréciables, tant dans la mise en scène qui est particulièrement soignée que dans le design des personnages qui sont très charmants. Les planches sont fournies malgré un manque certain de décors et le tramage ne manque pas de variété. Au final, ce deuxième opus est très moyen et on mise désormais sur une conclusion du même acabit.