L'histoire :
Tetsu repense à sa rencontre avec Yuki : à l’époque, il avait été bousculé par Yuki au détour d’une rue. Ce dernier était particulièrement amoché mais implora Tetsu de l’aider à trouver un médecin pour Jun, son petit frère qu’il tenait dans ses bras de toutes ses forces. Touché par leur misère, Tetsu aida Yuki à conduire Jun à l’hôpital avant de présenter son nouvel ami aux propriétaires du restaurant Faust. Très vite, Yuki et Tetsu se lièrent d’une grande amitié et Tetsu décida de faire passer le sourire de son ami avant tout... Aujourd’hui, en rentant au Faust, Yuki aperçoit un paquet abandonné sur le bar. Le propriétaire lui explique que c’est un oubli d’un drôle de client, sale et puant l’alcool, qui est reparti aux bout de 2 secondes sans avoir consommé. Yuki ouvre en tremblant le paquet et comprend que son beau-père a retrouvé sa trace et celle de Jun. Il n’est donc plus l’heure de fuir : cette fois, Yuki va devoir en finir une bonne fois pour toutes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume nous avait fait une bonne impression et ce sentiment perdure dans ce second volet. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les magouilles de la mafia sont mises entre parenthèse et l’histoire se concentre à la place sur Yuki. Ainsi, on découvre son passé familial tragique (on en connaissait déjà un bout mais là tout nous est expliqué) et sa rencontre avec Testu, avant que l’intrigue ne trouve sa consistance : le beau-père de Yuki va créer un lien entre les problèmes personnels du jeune homme et la guerre des gangs, ce qui aide le scénario à s’envoler. Le récit devient de fait encore plus profond et on réalise à quel point le tout est bien ficelé. Les graphismes sont quant à eux toujours très moyens, les problèmes des silhouettes ne s’améliorant pas et certains passages manquant de lisibilité. Néanmoins, les personnages dégagent un certain charisme qui nous captive. On regrettera également que l‘édition ne soit pas à la hauteur, l’encre bavant régulièrement. En tout cas, ce 2nd opus est réussi et il nous tarde d’en lire la suite qui s’annonce encore plus sombre.