L'histoire :
Au lycée, quelqu’un a posé une affiche expliquant que Yuzu a volé une pastèque à un honnête homme lorsqu’elle était petite. Haruka lui demande si tout cela est la vérité et semble profondément affecté quand Yuzu acquiesce. Mais ce n’est pas le seul problème que rencontre la demoiselle : plus personne ne veut l’aider à préparer la kermesse et tout le monde la regarde en chuchotant. A la réunion du soir concernant la kermesse, seul Haruka est venu et le jeune homme lui demande des explications sur le vol de pastèque. La demoiselle lui explique alors qu’un clochard lui a joué un mauvais tour et, devant sa naïveté, Haruka se met en colère. Plus tard, Yuzu et Hassaku se rendent au domicile de Haruka et découvrent alors la véritable personnalité du jeune homme. En fait, celui-ci a fait semblant d’être amie avec l’héritière et utilisait Iyo comme doublure, à cause de ses problèmes de santé…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement au volume précédent où Yuzu était au centre de l’histoire dans une version moderne de Cendrillon, ce deuxième volet se concentre surtout sur la relation entre Haruka et Iyo. Les deux garçons ayant été très proches dans l’enfance, chacun d’eux est blessé depuis que leur amitié a volé en éclats, et Yuzu va passer le plus clair de son temps à essayer de les réconcilier. Bien entendu, on a le droit aux clichés du genre avec des dialogues navrants (« si t’es vraiment mon ami, tu sautes du toit »). Les autres situations sont elles aussi très classiques : Haruka n’était effectivement pas aussi gentil qu’il en avait l’air et Yuzu est longue à comprendre pourquoi son cœur s’emballe quand Hassaku est collé à elle (non, ce n’est pas à cause de son déodorant !). Les graphismes sont eux aussi classiques pour un shôjô mais n’en sont pas bâclés pour autant : découpage dynamique, tramage abondant, décors peu présents mais soignés, expressions des personnages travaillées... Malgré un classicisme à tous les niveaux, ce volume ravira les amateurs du genre peu regardant sur l’originalité.