L'histoire :
Serizawa est responsable de la section sciences d’une petite librairie. Sa patronne lui demande de contrôler les stocks dans son rayon et le jeune homme s’exécute immédiatement. Alors qu’il est en train de chercher un livre, il bouscule par accident un client qui lui lance alors un regard noir avant de se pousser. L’accès aux étagères est maintenant libre, cependant Serizawa a un autre problème : il est trop petit pour attraper le titre qu’il voulait ! Il se met alors à chercher l’escabeau du regard mais cela s’avère au final inutile puisque le client au regard mauvais lui attrape le livre. Serizawa n’a pas vraiment le temps de le remercier car une lycéenne interpelle le client, qui s’avère se prénommer Keito. Celui-ci fait alors un sourire aimable à Serizawa qui se rend compte que le jeune homme n’est pas aussi effrayant qu’il en avait l’air. Le temps passant, le libraire se met à guetter les visites de Keito qui le remplissent de joie à chaque fois. Un jour, alors qu’il se balade dans la ville, Serizawa aperçoit Keito et se met à le suivre…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toko Kawai, encore inconnue jusqu’ici en France, nous arrive avec ce premier titre qui nous narre la romance entre un libraire et un de ses clients. Mignonne (comme le nom de l’auteur d’ailleurs) et légère, l’histoire se lit assez facilement, d’autant plus que les personnages sont attachants. En revanche, si l’amour naît rapidement entre les deux héros, l’intrigue tourne néanmoins rapidement en rond : ils s’aiment et se posent de fausses questions existentielles. De plus, le ton est souvent mièvre, nous donnant parfois le sentiment de lire un shôjo à la guimauve. Cette impression est renforcée par le look très (trop ?) efféminé de Serizawa, sans parler de Keito qui a tout d’un grand dadais (hormis quand il fait son regard de tueur). L’ensemble des graphismes manque d’ailleurs de travail et de finitions, pour un rendu assez moyen. Les amatrices déploreront également la faible quantité de scènes de sexe. Au final, malgré un scénario relativement agréable, ce one-shot a des accents de shôjo mielleux un peu trop prononcés.