L'histoire :
Après que Miyamoto lui a dit sortir avec Beshiyo, Tamaki fixe rendez-vous à sa rivale en la menaçant de dévoiler ce qu’elle sait sur leur relation. C’est déterminée à ne pas se laisser faire et à se montrer agressive que Beshiyo se rend auprès de Tamaki. Cette dernière déclame quelques politesses avant de sous-entendre que Beshiyo serait une gêne pour Miyamoto. Loin de se démonter, Beshiyo rétorque à Tamaki que ses intentions ne semblent pas pures et que son admiration pour Miyamoto ressemble surtout à de l’amour. Tamaki tente de se justifier mais n’y parvient pas vraiment et, prenant enfin conscience de ses véritables sentiments, finit par s’en aller avec les larmes aux yeux. Aussi, elle ne voit pas que Beshiyo elle aussi pleure, honteuse de s’être montrée blessante...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Jalousie, distance et infirmière sont les trois thématiques développées dans ce second et dernier volet de Candy. Tout d’abord, c’est Tamaki qui essaye de s’immiscer entre Beshiyo et Miyamoto car elle est jalouse. On se doute que la jeune fille ne va pas parvenir à séparer les amoureuses mais cela rend en revanche la rivale plus sympathique et permet de rendre l’ambiance un peu plus nerveuse. Puis, Beshiyo et Miyamoto vont s’éloigner l’une de l’autre à cause des révisions. Lorsque Miyamoto doit s’isoler pour travailler à fond pour les rattrapages, Beshiyo va se sentir un peu seule et elle va sympathiser un peu pus avec Ishijô. Cette partie-là est moyennement intéressante mais possède un certain charme qui la rend divertissante. Vient enfin le plus gros problème quand c’est au tour de Beshiyo de devoir travailler et se montrer injoignable. En effet, en plus de la distance qui la fait souffrir, Miyamoto perd pied aussi bien dans les études que le sport pour trouver un peu de réconfort auprès d’une infirmière suspecte. Autant la perte des repères de Miyamoto et sa détresse sont très communicatives et donnent de la tristesse et de la profondeur au récit, autant le personnage de l’infirmière manque de crédibilité et s’avère peu inspiré. Du coup, tout ce passage a beau être intéressant et fort en sentiments, une petite pointe de déception fait son apparition lors de la lecture. Cela est fort dommage car l’histoire reste agréable. Dommage, donc.