L'histoire :
Le lendemain de la soirée du feu d’artifice, Yorozu se présente chez Togame. Etonnement, ce dernier ne propose pas au lycéen d’entrer et prétexte que l’appartement est en désordre car il a beaucoup de travail. Yorozu n’insiste pas et repart. Toutefois, le temps passe et, au bout de trois jours, le lycéen n’a toujours pas eu de nouvelles : il n’a reçu aucun coup de téléphone et la porte de Togame reste fermée à clé. Aujourd’hui, Yorozu essaye une fois de plus de se rendre chez Togame. Cette fois, il croise enfin l’homme mais celui-ci n’a pas le temps de lui parler car un de ses amis arrive à ce moment. Togame présente donc Yorozu, mais comme son stagiaire et non son petit ami. Yorozu ressent alors de la tristesse et a du mal à se l’expliquer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Agréablement surpris par le premier volume, c’est donc avec pas mal d’attente que l’on ouvre ce second et dernier volet. On y retrouve Yorozu qui ne comprend pas pourquoi Togame se met à l’éviter et pourquoi cela lui fait de la peine. Du coup, chacun va suivre sa propre voie en se posant des questions : d’un côté, le lycéen va vivre un véritable enfer car sa mère tombe malade et, de l’autre, le cinéaste commence à avoir des propositions de carrière intéressantes qui le rapprochent de son rêve. Les deux portraits, emprunts de sentiments et de mélancolie, sont intéressants et nous maintiennent captivé du début à la fin. Il faut dire que chacun a connu des moments difficiles et cela plonge le récit dans une réalité et une noirceur qui exercent un attrait sur le lecteur. Néanmoins, on regrette que l’ensemble soit finalement plus prévisible que dans le premier opus : même si les révélations sur les personnages sont étonnantes, les rebondissements ne sont pas très surprenants, tout comme la conclusion. Toutefois, l’ensemble est quand même soigné et possède une bonne qualité générale. On reste donc séduit par Castle mango qui garde un certain charme.