L'histoire de la série :
Pour pouvoir retourner dans leur monde, trois adolescents ont besoin de graver une incantation sur le corps de Selsia, une elfe. Cependant, il y a un problème de taille : les cinq morceaux de la formule sont gravés sur le corps d’autres elfes situés un peu partout. Les trois jeunes gens partent alors à la chasse aux elfes avec pour but de les déshabiller afin de trouver les bribes de l’incantation.
L'histoire :
Une fois n’est pas coutume, Junpei, Ritsuko et Airi ont obtenu des informations précises sur l’elfe qu’ils recherchent : il s’agit de Maria, réputée pour sa maladresse et sa malchance. Avant qu’ils ne se mettent à la chasser, Selsia leur confie qu’elle a finalement trouvé un moyen de les faire rentrer au Japon sans avoir à déshabiller d’autres elfes. En effet, non loin du village où ils sont situés se trouve une porte magique s’ouvrant tous les cent ans et permettant d’aller où l’on veut. Par contre, tout passage est définitif et Ritsuko a des remords à l’idée de quitter Selsia en la laissant dans sa forme de panda. L’elfe leur explique alors qu’elle peut reprendre sa véritable apparence quand elle veut, sans le cinquième fragment, et le leur prouve sur le champ. Cependant, Ritsuko est émue et souhaite faire une petite fête pour dire au revoir aux gens qu’elle a rencontrés pendant la chasse avant de retourner définitivement dans son monde…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si les premières pages de ce volume sonnent comme la fin de la série, il n’en est au final absolument rien puisqu’on est seulement arrivé à la moitié des volumes parus au Japon. On a même peur que l’histoire régresse lorsque l’auteur trouve une pirouette peu subtile pour redistribuer les fragments et, finalement, on se retrouve au même point, seule la forme des fragments ayant évolué. Par ailleurs, les gags ne fonctionnent pas vraiment et le chapitre « Apprenez l’anglais avec un panda » a beau être instructif (pour les plus jeunes), il n’en demeure pas moins lourd. Si on enlève le côté vieillot des graphismes (datant des années quatre-vingt-dix), ces derniers sont tout justes corrects et ont pas mal de défauts. D’un côté, on a une mise en scène et un découpage dynamique, des décors travaillés et des personnages expressifs, mais on trouve de l’autre des problèmes de silhouettes, un tramage pas toujours soigné et des cases un peu trop vides. Au final, ce neuvième tome ne fait pas avancer le schmilblick et on espère que la suite saura relancer un peu mieux l’intrigue.
