L'histoire :
Mizuki Hazuki, dit « méduse », pratique le beach volley au lycée. Pas vraiment douée mais pleine de bonne volonté, celle-ci fait la connaissance d’Ozôin, une lycéenne plus âgée surnommée « miss éléphant » à cause de sa force incroyable. Celle-ci est la meilleure joueuse du lycée et fait équipe avec Usui, une jeune fille particulièrement moche. Mais Ozôin décide soudain de faire équipe avec Mizuki, car Usui est tellement laide qu’elle risque de lui faire du tort au niveau de la couverture médiatique. Usui le prend très mal mais n’en laisse presque rien paraître. Elle fait même croire à Mizuki qu’elle va l’entraîner pour qu’elle soit au niveau du jeu d’Ozôin. Mais cet entraînement est en fait un prétexte pour torturer Mizuki : boules de bowling au lieu de ballons de volley, course au milieu des taureaux, électrocution… Le premier match de la paire arrive enfin, et leurs adversaires ne sont autres qu’Usui et Shimada, une jeune fille aussi féminine qu’un homme. Mizuki se montre encore plus nulle que d’habitude jusqu’à ce qu’elle perde ses bracelets de chevilles et de poignets, plombés à mort par Ozôin. Elle se révèle alors être soudain d’une rapidité et d’une force hors du commun…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Crazy Beach est une des œuvres les plus récentes de Hideki Owada (2004), et la dernière en date à être sortie en France, après Heaven Eleven (chez Taïfu), Panzer Princess Punie, et Keishicho 24 (toutes deux chez Kurokawa). Parue au Japon à la même époque que la fin de Heaven Eleven et étant tout à fait du même acabit (série de sport parodique), Crazy Beach n’est pourtant pas aussi drôle que cette dernière. Les gags ne font pas vraiment mouche et les exagérations de l’auteur, d’habitude si bien mises en scène, manquent ici cruellement d’originalité. D’ailleurs, la série n’a apparemment pas eue le succès escompté au Japon aux vues de la mise en avant de certains ennemis qui ne seront jamais rencontrés et du scénario du dernier chapitre. La lecture étant servie par des dessins sympathiques et la majeure partie de l’action se déroulant à la plage, lieu de prédilection au moment de la sortie de ce tome, en pleine période de vacances, on passe malgré tout un moment divertissant, mais pas au point de recommander ce tome au plus grand nombre. A réserver aux fans du style Owada pas trop exigeants…