L'histoire :
Leiko et Natori sont coincés dans la même pièce et le jeune homme tente de faire sienne la demoiselle. Mais celle-ci se débat fermement et menace de se couper la langue s’il n’arrête pas immédiatement. Natori est furieux de voir le dégoût qu’il provoque chez elle et la met alors au défi de vraiment faire ce qu’elle dit. Voyant que Leiko va effectivement se couper la langue en se la mordant très fort, le jeune homme décide de se tenir tranquille et la demoiselle le lui fait promettre en croisant son petit doigt avec le sien. Natori trouve ce geste mignon et lui annonce qu’il est amoureux d’elle. Leiko met un peu de temps avant de réaliser qu’il est sincère et lui reproche ensuite sa trop grande franchise. C’est alors qu’ils entendent un drôle de bruit : une souris vient de s’électrocuter en rongeant un câble et le court-circuit provoqué engendre un incendie…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le scénario de ce deuxième opus ne s’étoffe guère par rapport à son prédécesseur : Leiko cherche à recruter des membres pour son club que tente de détruire Natori. En fait, il faut attendre les dernières pages, avec l’arrivée du père de la demoiselle, pour que l’histoire décolle un peu : de nouveaux mystères font leur apparition concernant les origines et la véritable identité de Leiko, l’attitude de son paternel étant des plus louches. Le reste de l’intrigue est emmené par l’humour constant et l’énergie dégagée par les personnages. Par ailleurs, les graphismes sont moyens et la mauvaise qualité du tramage a tendance à souligner les défauts et à tirer l’ensemble à la baisse : les décors sont minimalistes, les personnages se ressemblent un peu trop et ont des design standards et des mentons trop pointus… Pour autant, le découpage est dynamique et les personnages sont très expressifs. Ce deuxième volume n’améliore pas l’histoire mais on garde de l’espoir pour la suite.