L'histoire :
Otoumi attend que Yajima se réveille pour lui demander ce qu’il fait dans son appartement. Yajima lui explique qu’il est venu hier soir pour s’occuper de lui après qu’Uchiyama l’ait appelé pour lui dire que son ami était complètement ivre. Puis, Yajima conseille à Otoumi de faire attention : même s’il a l’air d’un brave type, Uchiyama pourrait finir par profiter d’une autre beuverie pour abuser de lui et Otoumi ne devrait pas lui donner de faux espoirs puisqu’il aime les femmes. Enervé, Otoumi déclare alors qu’il n’a pas besoin de femmes et embrasse Yajima. Le lendemain soir, Otoumi rend visite à Yajima pour lui demander si ce qui s’est passé la veille l’a dégouté. Ce n’est heureusement pas le cas et Otoumi s’apprête à repartir, soulagé, quand Yajima l’attrape par la manche en lui demandant ce qu’il a bien pu faire. Là, Otoumi l’embrasse de nouveau avant de partir. Yajima finit par se dire qu’Otoumi doit être amoureux de lui mais ce dernier ne va pas lui donner de nouvelles pendant toute la semaine qui va suivre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une introduction un peu lente, les choses s’accélèrent dans ce deuxième volume puisqu’Otoumi embrasse Yajima pour lui faire comprendre ses sentiments et ce, dès le premier chapitre. Du coup, chacun des deux jeunes hommes va devoir être franc avec ce qu’il ressent et assumer ce qu’il veut, mais cela n’est pas forcément facile de passer de l’amitié à l’amour surtout lorsqu’on n’a connu que des femmes. De plus, avec leur maladresse et leur difficulté à s’exprimer, la situation n’est pas vraiment évidente pour eux. Néanmoins, on assiste à des grandes avancées et cela est appréciable : les sentiments sont bien retranscrits et les étapes franchies sont relativement réalistes. Il est tout de même un peu dommage que les graphismes soient plutôt moyens, notamment avec des silhouettes un peu grossières et des planches un peu vides. Malgré cela, l’histoire reste prenante et on attend le dernier volet de la trilogie avec impatience, même si le dénouement final a peu de chance d’être surprenant.