L'histoire :
Une journée comme les autres pour Jimmy : première baston à 7H45 sur le chemin du lycée, séchage de cours et séances de tatouage de 9H à 12H, seconde baston à 12H20 pour apprendre la politesse à quelques racailles, 13H35 éclatage d’un motard qui renverse les mémés. Quand il n’a pas cours, son acolyte Banco lui monte un plan pour rencontrer une fille, ou Jimmy rend visite à ses grands-parents dans la ville de Troupomé et en profite pour apprendre les bonnes manières aux loubards du coin. Cette seconde sortie va l’amener à retrouver une des filles qui étaient venues se plaindre des tatouages temporaires il y a quelques temps. Celle-ci va d’ailleurs tomber amoureuse de lui, mais son petit boulot d’entremetteuse entre des lycéennes qui se prostituent et des vieux pervers ne plaît pas à Jimmy qui la repousse. Elle décide alors de changer de petit boulot et fait une déclaration à Jimmy. Plus tard, alors que sa tête vient d’être mise à prix par le leader du gang appelé « justice », Jimmy fait la rencontre de Candy, le chef de la bande de motards des Kyô Ten Dô Chi. Malgré les ordres de ce dernier, ses sbires ont enlevé les acolytes de Jimmy et sont bien décidés à avoir sa tête pour toucher la récompense…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Par rapport à son prédécesseur, ce second volume innove en nous proposant de nombreuses histoires courtes qui servent notamment à montrer un peu plus la vie quotidienne des personnages principaux lorsque ceux-ci ne sont pas en train de participer à une guerre des gangs. Ces épisodes sont aussi beaucoup plus orientés sur le comique et certains gags font carrément éclater de rire. Sorti de ces chapitres, le reste du tome sert à présenter deux événements majeurs : l’entrée de Candy dans le groupe de Jimmy, et le début de la grande guerre des gangs qui se prépare, déclenchée par la peur qu’inspire la montée en puissance de ce même groupe. Comme dans le tome précédent, les graphismes sont fournis et soignés et présentent un style qui s’encre dans le réalisme, sauf bien sûr lors de certaines grimaces. Un petit défaut néanmoins, mais qui vient de l’impression, est que le contraste utilisé est bien trop important et que du coup, certaines cases, notamment celles originellement en couleur, s’en trouvent beaucoup trop assombries, rendant la vision des divers éléments difficile. Mais que ce problème, déjà présent dans le précédent tome, ne vous arrête pas. N’hésitez pas à vous jeter sur ce très bon second volume si vous voulez passer un bon moment de détente.