L'histoire :
En apprenant ce qui est arrivé à ses amis, Jimmy est devenu complètement fou de rage et c’est dans cet état qu’il arrive au lycée des bouvreuils, bien décidé à en découdre avec le dénommé Husky. Pendant ce temps-là, les amis de Jimmy, Banco en tête, tentent de rameuter le plus de monde possible pour aller lui prêter main forte : ils font même appel au gang des cafards dont les membres sont carrément glauques. Lorsque tout ce petit monde arrive enfin au lycée des bouvreuils, ils retrouvent rapidement Jimmy dans un couloir : celui-ci est déjà en train de se battre avec d’autres lycéens mais, heureusement, ceux-ci n’osent pas s’y mettre à plusieurs pour attaquer le tatoueur, la furie de ce dernier les intimidant. Les amis de Jimmy se mettent alors en cercle autour de ce dernier pour le protéger. Husky, qui a été prévenu de ce remue-ménage par un de ses camarades, décide alors d’aller affronter Jimmy et toute sa bande avant que Pinco ne soit au courant de ces évènements.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dès les premières pages, on est plongé dans le vif de l’action avec une baston générale dans le lycée des bouvreuils, avant d’assister au combat qui oppose Jimmy à Husky. Cet affrontement était particulièrement attendu et on est un peu déçu par son résultat car les bagarres précédentes étaient plus impressionnantes. Néanmoins, le tout reste très violent et déconseillé aux plus jeunes. Puis on a le droit à un intermède avec un tournoi de bras de fer très comique, l’histoire de Mamie Koala qui n’a pas d’autre but que de voir un professeur se faire frapper, et enfin la rencontre de Jimmy et d’un boxeur professionnel. Le rythme est constamment soutenu et l’ambiance varie selon l’humeur des personnages. Les graphismes sont une fois de plus très corrects, malgré quelques petits problèmes de silhouette. Le tramage est toujours aussi abondant, les personnages sont très expressifs et les décors présents et soignés. Un petit bémol tout de même pour le découpage qui reste toujours très classique. Ce cinquième tome reste tout de même fort sympathique et on attend le prochain de pied ferme.